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Quel âge et quels équipements numériques pour enfant ?

équipements numériques pour enfants

D’après les résultats du Baromètre 2022 du numérique, 87% des Français de plus de 12 ans possèdent un smartphone, avec plus de 96% d’internautes pour les moins de 70 ans. Les équipements numériques sont partout et les écrans aussi avec 40% d’utilisateurs d’objects connectés, 62% de joueurs de jeux vidéo et 6 personnes sur 10 propriétaire d’une tablette. Et les enfants dans tout ça ? D’après e-enfance, 46% des 6-10 ans sont équipés d’un smartphone et selon une enquête Santé Publique France, le temps d’écran moyen pour un enfant de 5 ans 1/2 est de 1h34 par jour. Bien loin des recommandations des professionnels de santé… À quel âge peut-on commencer à équiper un enfant d’une console de jeux, tablette et téléphone ? Quelles sont les durées d’utilisation d’écran préconisées en fonction de l’âge et comment les faire respecter ?

Des équipements numériques adaptés à chaque âge 

À la maison, les parents fixent les règles et organisent leur vie familiale en fonction des divers emplois du temps. L’accès aux équipements numériques fait partie des domaines contrôlés par les parents. Il s’agit d’établir un cadre, de mettre en place des rituels pour favoriser le respect des règles par les enfants. Par ailleurs, le rôle des parents inclut aussi l’éducation aux médias qui nécessite une sensibilisation aux dangers (surexposition, cyber-harcèlement, pédo-criminalité…) et donc un accompagnement des usages numériques jusqu’à au moins 15 ans.

La règle du 3-6-9-12 régule les usages numériques

Que les parents soient digital native ou non, il peut être difficile d’évaluer le temps d’écran optimal pour les enfants. C’est pourquoi, les spécialistes de la petite enfance ont émis des limitations de temps et de type de matériel en fonction de l’âge de l’enfant. Elles servent de repères pour mieux maîtriser l’utilisation du numérique à la maison. À titre préventif, la MILDECA (mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) recommande la fameuse règle des « 3-6-9-12 » développée par Serge Tisseron.

Psychiatre et docteur en psychologie, Serge Tisseron étudie principalement nos relations aux objets technologiques, dont ceux dotés d’un écran. En 2008, il élabore la règle « 3-6-9-12 » relayée dès 2011 par l’Association Française des Pédiatres Ambulatoires (AFPA). Elle consiste, d’une part, à proscrire tout écran avant trois ans, à ne pas fournir de console de jeu personnelle avant six ans. D’autre part, pour les plus grands, le spécialiste recommande d’attendre l’âge de 9 ans pour accéder à Internet avec un accompagnement, et 12 ans pour s’en servir seul.

enfant qui regarde des dessins animés sur une tablette - équipements numériques

En effet, la surexposition aux écrans a des répercussions négatives sur le développement et la santé de l’enfant. Elle augmente les risques de retard de langage et de difficultés scolaires et sociales. En favorisant la sédentarité, elle impacte la santé : maladies cardio-vasculaires, troubles du sommeil, obésité, myopie, douleurs musculaires etc.

©Canva Pro

Zéro écran pour les moins de 3 ans

Avant 3 ans, l’enfant a besoin d’interagir avec son environnement par ses cinq sens pour être stimulé lors de son développement psycho-moteur, affectif et langagier. La télévision ne correspond pas à leurs besoins physiologiques, essentiellement axés sur le mouvement et la manipulation. Un jeune enfant est en action lors de ses phases de veille et restaure son énergie lors des siestes. La posture passive devant les écrans non interactifs est donc à éviter. On pourra tout au plus proposer au jeune enfant de manipuler quelques minutes un jeu simple sur tablette, sans qu’il remplace tout autre jeu traditionnel.

Quelques pauses dessins animés pour les 3-6 ans

Tout d’abord, il est déconseillé d’offrir une console de jeu aux enfants de moins de 6 ans. En revanche, on peut leur proposer des « pauses télévision » de 1/2h à 3 ans à 1 h par jour à 6 ans, de préférence en présence d’un parent. La chambre doit rester un espace sans écran et le visionnage dans le salon se dérouler à distance du coucher. De même, il faut éviter les dessins animés au réveil car ils diminuent la qualité de l’attention en classe. Dans l’idéal, l’enfant pourra regarder un dessin animé en rentrant de l’école ou au moment de la préparation du repas du soir. En outre, sauf si votre enfant est malade, la télévision (ou tout autre écran) ne doit pas servir à canaliser l’enfant lors des repas ou des pleurs.

En effet, le danger serait d’induire une dépendance en associant apaisement (bien-être) et écran. Il existe des techniques pour retrouver son calme, notamment par la relaxation, la méditation ou le yoga, bien meilleures pour la santé. Pour éviter que l’enfant cherche systématiquement refuge vers les écrans, de nombreuses solutions existent. Vous pouvez tout d’abord passer du temps avec lui, proposer un jeu de société en famille. Ensuite, vous pouvez lui confier des tâches ménagères pour le rendre autonome et répondre à son besoin naturel de mouvement.

enfant qui se relaxe grâce à la méditation activité sans écran

Enfin, à des moments bien précis et très brefs, vous pouvez jouer à un jeu interactif sur tablette adapté aux jeunes enfants. Coloriages, puzzles et casse-tête numériques ne devront pas remplacer les jouets à manipuler en trois dimensions. En effet, ils ont l’intérêt de développer la réflexion, mais mobilisent insuffisamment les capacités sensori-motrices et de coordination.

Contrôle et autonomisation des usages numériques pour les 6-9 ans

Pour commencer, on peut allouer un temps d’écran quotidien maximal aux enfants entre 6 et 9 ans. Celui-ci n’excèdera pas 1h30, à répartir selon les préférences de l’enfant et en fonction de son emploi du temps. À vous de déterminer les horaires les plus adéquats et les jours les plus propices aux activités sur écran.

Par ailleurs, quels matériels numériques peut utiliser un enfant entre 6 et 9 ans ?

  • la télévision. Pour se détendre et regarder son dessin animé préféré ou un film le weed-end,
  • la console de jeu. Certains fabricants de jouets proposent des consoles pour un budget allant de 30 à 60 euros (Lexibook, VTech, Bornkid…). Mais la star incontournable demeure la Nintendo Switch (environ 250 euros). Jouable en mode portable ou sur écran avec les joy-con, cette console permet de jouer aux jeux préférés des enfants : Super Mario BrosAnimal crossingDonkey KongZelda, etc. Les autres consoles, XBox et Playstation, se jouent exclusivement sur écran télévisuel et comportent des fonctionnalités supplémentaires destinées à un public plus âgé. Leur coût est plus élevé et le choix des jeux plus diversifié pour adultes. N’oublions pas que l’âge moyen des joueurs en France est de… 39 ans !
  • les applications ludo-éducatives sur tablette en session enfants (sans publicité ni accès à Internet). Il existe des applications pour enfants pour apprendre la musique, les langues, les sciences… tout en s’amusant.
Nintendo Switch équipements numériques

Parallèlement à l’usage de ces matériels numériques, les parents veillent à équilibrer les activités de leurs enfants avec des jeux traditionnels, des sorties sportives et culturelles, des séances cuisine et jardinage etc. Internet étant très présent dans nos quotidiens, nous pouvons aussi partager avec eux quelques vidéos amusantes glanées sur le web et les RS. Vous pouvez en profiter pour commencer à évoquer le droit à l’image et à l’intimité.

Quel accès à Internet pour les 9-12 ans ?

Dans cette tranche d’âge, les enfants se détachent de la télévision pour réclamer l’accès aux écrans d’ordinateurs, tablettes et smartphone. Or, ils ont encore besoin de protection et cela passe par des restrictions. Tout d’abord, il faut ménager des temps sans écran, si possible respectés par toute la famille : le matin, le soir avant le coucher et pendant les repas. Le temps d’écran doit viser la qualité plutôt que la quantité afin de responsabiliser le recours aux équipements numériques. Afin de donner de la souplesse, le temps limite passe au format hebdomadaire. L’enfant peut recourir à différents types d’écran : télévision, tablette et ordinateur avec accès restreint ou usage avec accompagnement.

L’actualité récente a montré des enfants de plus en plus jeunes impliqués dans des cas de cyber-harcèlement, qu’ils soient victimes ou persécuteurs. Cela devrait inciter les parents à davantage de vigilance et de contrôle, mais surtout d’accompagnement éducatif. Il ne faut pas attendre l’entrée au collège pour expliquer à son enfant les dangers d’Internet (fake news et contenus sensibles) et des réseaux sociaux (harcèlement en ligne, pédo-pornographie).

Continuer d’accompagner les 12 ans et plus dans leurs usages numériques

Avec la loi du 7 juillet 2023, la majorité numérique passe de 13 à 15 ans. En théorie, avant cet âge, un enfant ne devrait pas pouvoir s’inscrire sur les réseaux sociaux. Or, les 9-14 ans « sont 52% à aller sur TikTok (et presque autant, 50%, sur Snapchat). L’âge moyen d’inscription à TikTok est de 9 ans. À 10 ans, ils sont 35% à être présents sur le RS, 52% à 11-12 ans et 67% à 13-14 ans. » (source Junior city)

Toutefois, une étude annuelle Born Social, réalisée par l’agence Heaven enregistre un « recul de 16 points » de fréquentation des réseaux sociaux chez les 11-12 ans en 2023 (source BFM tech&co Willem Gay du 5/10/23). Signe d’une reprise en main parentale ? C’est l’hypothèse la plus probable puisque le taux d’équipement en smartphone a chuté de 85% à 80% pour les élèves de 6ème.

©Canva Pro

discuter des équipements numériques en famille notamment concernant l'utilisation du smartphone

Le plus sage est donc d’attendre l’entrée au lycée pour autoriser l’accès aux réseaux sociaux de manière nominative. Les adolescents ont de toute façon accès aux contenus TikTok et Snapchat via d’autres canaux (YouTube) et peuvent se tenir au courant des tendances sans être inscrits. Bien informé des dangers, un jeune de 12 ans devrait pouvoir naviguer sur le web en autonomie.

En revanche, il faut continuer de fixer des règles d’utilisation : heures de connexion autorisées, interdiction de se connecter dans la chambre… Et vérifier régulièrement que le jeune reste vigilant face aux informations (sources vérifiées) et aux contenus sensibles et illicites (pornographie, violence, sectarisme). Il doit comprendre que pour se servir d’Internet sans danger il faut savoir s’auto-réguler et se protéger. En outre, il ne doit pas hésiter à discuter avec ses parents en cas de problème.

Téléphone portable : à quel âge et quelles règles pour son utilisation ?

Il n’est pas rare de croiser des tout-petits en poussette tenant un smartphone dans la main pour regarder des photos, des vidéos. Sur le moment cela semble une bonne idée pour calmer un enfant, le faire patienter devant la porte de l’école du plus grand. Mais que se passe-t-il lorsqu’on lui retire l’écran ? La plupart du temps, cela crée une terrible frustration pour l’enfant qui se sent démuni, privé d’images. On sait maintenant que le cerveau humain est très sensible aux images, sans doute par réflexe primitif. En pleine nature, il nous faut être attentif au moindre mouvement pour prendre la fuite ou attaquer pour survivre. Mais l’évolution n’avait pas prévu ce flot d’images continues et fausses qui défilent devant nos yeux.

Enfants et téléphone : quels dangers ?

Du bébé à l’adulte, le cerveau se laisse happer par l’image de manière irrésistible. Au point d’oublier tout autour de soi. Sauf que pour un bébé ou un jeune enfant qui n’a pas encore vécu tout son développement physique et mental, les conséquences sont graves. Il risque d’évoluer dans un monde irréel qui l’empêche de s’épanouir corporellement et intellectuellement. Un enfant n’a pas besoin d’un téléphone. S’il veut appeler sa grand-mère ou un ami, il passe par le téléphone de ses parents. S’il veut voir un dessin animé, il regarde la télévision le temps d’un épisode.

adolescent avec son smartphone, un des équipements numériques les plus fréquents chez les jeunes

Et s’il s’ennuie… eh bien, il s’ennuie et ça n’est pas grave, car il va finir par trouver une activité qui l’intéresse. Surtout s’il a été habitué à être autonome et à s’adonner à divers jeux (de construction, d’imagination, d’enquête…), à la lecture, à la musique, à s’occuper des animaux etc. Toute cette richesse de la vie qui échappe à ceux pris dans les rets des écrans et pour lesquels on craint l’inaptitude à vivre de façon autonome et responsable.

Développer l’autonomie numérique des enfants tout en modérant les écrans

Lorsque l’enfant commence à être autonome, à rentrer tout seul après l’école, à se rendre au judo par ses propres moyens, nous sommes rassurés qu’il puisse nous joindre en cas de problème. Dans ce cas-là, un simple téléphone à touches fait largement l’affaire entre 9-12 ans. Généralement, les parents attendent l’entrée en 6ème pour équiper leur enfant d’un smartphone, afin qu’il ne soit pas stigmatisé et se fonde dans le moule des collégiens. C’est bien compréhensible, mais ce simple achat ne doit pas occasionner de perturbations chez l’enfant.

Ainsi, l’éducation aux médias et la prévention face aux dangers d’Internet et des réseaux sociaux doit être impérativement faite avant et pendant l’usage des outils numériques connectés. Donc avant l’entrée au collège. En outre, le jeune devra s’engager à respecter les règles d’utilisation pour continuer de s’en servir : horaires, durée, contrôle parental sur Google, interdictions (repas, chambre) …

Quels jeux vidéos sont appropriés et pour quel âge ?

La classification européenne PEGI

La réglementation demande aux fabricants de jeux vidéos d’apposer le pictogramme du système PEGI (Pan European Game Information) sur le devant et au dos de l’emballage. Ces différents pictogrammes renseignent sur l’adaptation du contenu aux critères de protection des mineurs. Mais ils n’indiquent pas le niveau de difficulté du jeu.

Il y a trois classes d’âge :

  • PEGI 3 : les personnages font clairement partie d’un monde imaginaire dénué de violence (hors registre comique type Tom et Jerry), de grossièreté et d’éléments effrayants (son et image).
  • PEGI 7 : même niveau que PEGI 3 avec un graphisme tourné vers l’imaginaire et non le réel, mais avec quelques scènes ou sons susceptibles de faire peur aux enfants de moins de 7 ans.
  • et PEGI 12, 16 et 18 : les niveaux de violence et de langage grossier augmentent pour les 12+, mais reste modeste et toujours dans un registre graphique. En revanche, les jeux classés 16+ misent sur le réalisme et les références explicites (sexe, drogue, criminalité…). Le niveau de violence augmente encore pour les jeux PEGI 18.
enfants qui jouent au jeu vidéo - équipements numériques pour jouer

Vérifier en ligne la jouabilité d’un jeu vidéo pour enfant

Une fois la classe d’âge vérifiée, vous pouvez consulter des avis en ligne, par exemple sur Geek junior, le site e-enfance ou encore Jeuxvideo.com. Les rubriques nouveautés dans la presse jeunesse répertorient aussi les sorties de jeux adaptés aux enfants. Une fois que vous avez sélectionné un jeu, vous trouverez facilement une vidéo de démonstration sur YouTube. Ainsi vous pourrez explorer son univers graphique et narratif et comprendre les principaux mécanismes/commandes de jeu. Cela vous permettra d’estimer le niveau de difficulté et de mieux conseiller votre enfant.

Parfois, un jeu est à la mode à cause de ses personnages et de son graphisme, mais il s’avère peu jouable pour les plus jeunes. C’est pourquoi il est toujours bon de tester un jeu vidéo à l’avance. Certains youtubers, les « streamers« , s’en sont d’ailleurs fait une spécialité. Au prix où sont les jeux, cela reste plus sûr de consulter leurs démonstrations pour éviter des dépenses inutiles.

Test Princess Peach Showtime par JeuxVidéo sur YouTube

Sélection de jeux vidéos adaptés aux enfants

Voici quelques exemples de jeux vidéos sur consoles Nintendo, XBox one et PS ou sur tablette/ordinateur :

  • aventures : Super Mario BrosPrincess Peach ShowtimeZelda, RaymanSonic Superstars, Pat’ PatrouilleDonkey KongChild of light, jeux Lego (Jurassic WorldHarry PotterStar Wars…)…
  • sport : jeux sportifs Kinect, Just DanceInstant SportsSports partyFIFA
  • course de voiture : Mario kartCars 3 course vers la victoire, Dog racingTeam Sonic RacingLa Pat’Patrouille grand prix
  • à jouer en famille : Super Mario PartyEverybody 1-2 Switch, etc. Il y a aussi des jeux de société en version digitale, pour tablette ou ordinateur comme Monopoly et Bazar Bizarre pour les 8+ (sur Ipad et Iphone), ainsi que de nombreux jeux sur le site Tabletopia comme Argh (7+) et Santorini (8+) et sur le site Board Game Arena comme 6 qui prend ! (10+), Célestia (8+), Hanabi (8+) etc.
  • tir : Splatoon (peinture) et Fruit Ninja (fruits à découper) pour les 7+ ; Plants vs. Zombies : Battle for Neighborville (8+)
  • construction et mondes imaginaires MinecraftAnimal CrossingPokémonDragon Mania Legends

Comment sécuriser les équipements numériques  ?

En fonction du matériel et de l’âge de l’enfant, vous pouvez paramétrer vos équipements numériques pour bloquer certains contenus ou limiter le temps d’utilisation.

Les sessions enfants ou kids sur ordinateurs, tablettes numériques et consoles de jeux vidéos

Dans un premier temps, vous fixez des règles non discutables concernant les horaires, lieux, durées et supports dévolus aux écrans : limite de temps, pas d’écran le matin, avant le coucher et pendant les repas, pas de smartphone avant 12 ans, pas d’écran dans la rue ou les transports en commun, pas de matériel dans la chambre etc.

enfant et équipements numériques jeu sur tablette

Puis, lorsque votre enfant commence à utiliser une tablette ou un ordinateur, vous créez une session enfant. Ensuite vous paramétrez l’équipement pour interdire l’accès à Internet, aux achats, aux vidéos etc. et vous limitez le temps d’écran comme prévu dans vos règles. Quand votre enfant devient plus autonome, vous allez sans doute activer le contrôle parental Google ou passer par les services Microsoft ou Apple pour contrôler la sécurité en ligne.

Côté jeu-vidéo, les consoles dédiées aux enfants comme la Nintendo Switch prévoit la mise en place d’un contrôle parental via le smartphone du parent. En entrant l’âge de l’enfant, le matériel bloque automatiquement l’accès à Internet (jeux en ligne et paiements). Le parent décide de la durée de jeu par jour, sans pouvoir toutefois choisir les jours. En outre, il ne peut entrer qu’un seul profil d’enfant par console. En revanche sur la Xbox, on peut configurer autant de profils que de membres de la famille associés à la console (limites de temps d’écran, filtres de contenu en fonction de l’âge, paramètres de communication sociale et paramètres multijoueur). De même, la PS3 intègre aussi un contrôle parental qui bloque l’accès à certains contenus et à Internet, via un mot de passe.

Les applications de contrôle parental

Mais parfois les fonctionnalités sont incomplètes ou difficiles à paramétrer et ne peuvent s’appliquer qu’à un utilisateur. Or, quand vous avez deux enfants de 6 et 11 ans, il est évident qu’ils n’auront pas les mêmes autorisations. Ceci est d’autant plus vrai pour un collégien qui utilise quotidiennement l’ENT. Et encore plus pour un lycéen tenu de travailler en autonomie avec divers outils numériques.

Pour palier ce manque de flexibilité, vous pouvez installer d’autres solutions de contrôle parental comme Qustodio ou Xooloo qui permettent de gérer tous les équipements de tous les enfants du foyer. Il en existe encore beaucoup d’autres pour paramétrer le temps d’écran des enfants : Wondershare FamiSafe, Kaspersky Safe Kids, Parentaler, Norton Family… Tous sont accessibles par abonnement mensuel ou en achat à l’année.

éducation aux médias enfants quels équipements numériques

Les équipements numériques – smartphones, tablettes, ordinateurs et autres objets connectés – font désormais partie de notre quotidien. Même si leurs avantages sont nombreux et leur attractivité irrésistible, nous avons un rôle d’éducation aux médias vis-à-vis de nos enfants. Limiter le temps d’écran, contrôler les contenus, prévenir les risques et maintenir le dialogue. Voilà quelques principes à garder à l’esprit pour accompagner au mieux enfants et adolescents dans le monde numérique.

Et chez vous comment ça se passe ? Quelles règles avez-vous fixées pour l’utilisation des écrans et du numérique à la maison ? Pour partager vos astuces et conseils, rendez-vous sur nos réseaux sociaux FB et Instagram !

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