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Alternative aux écrans : l’audio jeunesse révèle toute sa richesse

alternative enfant écran télévision

Depuis ces dernières années, l’usage du numérique et des écrans par les enfants interroge parents, médecins et enseignants. De nombreuses enquêtes ont pu mesurer les conséquences d’une surexposition aux écrans. Et c’est en se fondant sur ces résultats d’études que les autorités ont décidé d’engager un nouveau plan d’actions. L’objectif est d’alerter, de sensibiliser les adultes aux répercussions à plus ou moins long terme sur la santé des plus jeunes. Face à cette montée des dangers de la surexposition des enfants aux écrans de tablettes, télévision, ordinateur, et téléphone, l’audio jeunesse présente une alternative accessible, ludique et enrichissante.

Rappel des recommandations des spécialistes de l’enfance face aux usages des écrans

Si le ministère des solidarités et de la santé a lancé une nouvelle campagne de prévention en février 2022, c’est pour tenter d’endiguer une problématique de santé publique. En effet, plusieurs études et enquêtes ont montré une augmentation de la consommation des activités sur écran. Et pointent ses effets néfastes sur la santé des enfants, notamment chez les tout petits qui présentent des troubles du langage. Ainsi, le ministère indique que « les enfants de 2 ans sont 84 % à regarder la télévision au moins une fois par semaine. Entre 3 et 17 ans, la moyenne de temps passé devant les écrans est de 3 heures par jour en France (Etudes Elfe 2013 (INSERM, INED et EFS) et INCA 3 (ANSES, 2017)). La crise de la COVID-19 et les confinements successifs ont renforcé ce phénomène, notamment chez les enfants. »

Quels sont les dangers d’une surexposition des enfants aux écrans ?

En particulier, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) met en garde contre une exposition excessive aux écrans dès le plus jeune âge. Celle-ci « pourrait être associée à des troubles de la mémoire, du sommeil ou de l’attention. » De plus, elle provoquerait « isolement social, dépression, manque d’activité physique ou encore obésité. » (source santepubliquefrance.fr)

Pour rappel, les enfants de 1 à 6 ans passent en moyenne 4h37 par semaine sur Internet. 22% des 7-12 ans possèdent un smartphone et 36% une tablette. (source Ipsos/Junior Connect’, 2017)

Quels outils existent pour informer et aider les familles à accompagner leurs enfants dans leurs usages numériques ?

Face à la transition numérique, les spécialistes de l’enfance recommandent de respecter des règles en fonction de l’âge et du type d’activités face à un écran. Le ministère de la santé a créé à cet effet un portail dédié à l’information des parents : jeprotegemonenfant.gouv.fr.

D’autre part, les écoles participent à l’éducation aux médias en sensibilisant aux dangers des écrans (voir le site du CLEMI, centre pour l’éducation aux médias et à l’information ). Cela implique une sensibilisation aux effets sur la santé physique et mentale d’une part et sur le traitement des informations (fake news) et le cyber harcèlement d’autre part.

©Mirkosajkov Pixabay

Quelles sont les recommandations des professionnels de l’enfance concernant le temps d’écran et l’usage du numérique pour les enfants ?

La règle de 3, 6, 9, 12 vise un usage progressif et encadré en fonction de l’âge des enfants. Elle s’inspire des travaux du psychiatre Serge Tisseron, auteur de l’ouvrage 3, 6, 9, 12, Apprivoiser les écrans et grandir (Éditions Eres, 2018). Les préconisations d’âge sont les suivantes :

  • avant 3 ans, pas d’écran (ni télévision) ;
  • avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d’écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ;
  • avant 9 ans, pas d’internet. Durée d’écran limitée à 2h maximum en favorisant les activités de création numérique (photo, vidéo, montage) et les contenus éducatifs ;
  • avant 12 ans, pas d’internet seul. Accompagnement parental pour encadrer et limiter le temps d’écran. Paramétrage des équipements numériques (extérieur et wi-fi de la connexion fixe) pour bloquer l’accès aux contenus sensibles.

Accompagner les temps d’écran quel que soit l’âge de l’enfant

Suivre les préconisations d’âge pour limiter le temps d’écran permet d’éviter de lourdes répercussions sur la santé des enfants. Pour les plus grands, il convient de retarder au maximum l’achat d’un équipement individuel. On sait que l’âge moyen pour posséder un smartphone est de 9 ans et 9 mois. Mais à cet âge-là, on peut privilégier les appareils servant uniquement de téléphone et patienter jusqu’à 12/13 ans pour une accès individuel à internet.

Dans tous les cas, les enfants doivent être accompagnés et sensibilisés aux dangers. Des applications de contrôle parental permettent de limiter le temps et l’accès à certains contenus. Il vaut mieux penser à les installer dès le début pour éviter les longues négociations et conflits qui en découlent. Les limitations via le contrôle parental constituent une barrière de protection incontournable. Cependant dans une démarche d’autonomisation et de responsabilisation de l’enfant, les règles seront explicitées et justifiées par des raisons de santé. Pour les plus jeunes, on peut indiquer le nombre préalable d’épisodes de dessins animés, en choisissant des formats courts. On pourra aussi utiliser des compteurs de temps (horloge, réveil, sablier…).

©Victoria_Art Pixabay

enfants qui regardent la télévision

D’autre part, à tout âge, il est important de maintenir une diversité d’activités : sportives, de plein-air, jeux d’imagination en famille ou avec des amis, jeux de société, activités manuelles et artistiques. Pour les plus jeunes, cette diversité permet de développer un ensemble d’aptitudes motrices, cognitives, comportementales, relationnelles et langagières fondamentales pour s’épanouir en grandissant.

Parmi les activités alternatives aux écrans, l’audio accompagne et enrichit les expériences des enfants dans leur découverte du monde.

Enceinte audio déconnectée : une alternative aux écrans pleine de ressources !

Les enceintes audio ouvrent accès à toute la diversité des contenus adaptés aux enfants en les préservant des écrans, des ondes, de la publicité et de l’intrusion de contenus non désirés. Elles constituent une excellente alternative aux écrans. Grâce aux boîtes à histoires, les fichiers installés sur le matériel audio évitent de recourir à un écran de portable, tablette, ordinateur ou smartphone. L’enfant accède directement à ses histoires préférées sur sa liseuse sans écran.

Il peut ainsi profiter pleinement en solo, entre amis ou en famille, d’une activité d’écoute qui contribue à enrichir sa culture et à développer ses capacités d’attention. De plus, l’audio prépare à l’entrée dans le monde de l’écrit et de la lecture. Et il répond à la curiosité naturelle de l’enfant grâce à la diversité de ses contenus audio : histoires, documentaires, musique, yoga, chorale.

Des histoires audio à écouter comme alternative aux écrans

Les enfants aiment écouter des histoires qu’on leur lit ou qu’on leur raconte. Même quand ils savent lire, ils apprécient de se plonger dans un monde imaginaire, surtout au moment du coucher (Une histoire et … Oli). Pour se rêver autre, découvrir de nouveaux horizons géographiques, historiques, culturels… Pour lâcher-prise et se laisser porter par la musicalité des mots et l’univers d’un conte ou d’un auteur. Mais aussi se projeter dans des ambiances variées grâce aux bruitages et habillages sonores qui rendent les histoires encore plus captivantes. Ainsi, les conteuses audio embarquent les plus jeunes dans des aventures extraordinaires taillées sur mesure pour eux. Elles représentent une bonne alternative aux écrans qui diffusent des dessins animés par exemple.

audio alternative aux écrans

Par ailleurs, lors du choix de l’histoire, l’adulte peut cibler l’âge, la longueur de la bande son et la thématique pour coller au plus près des besoins de l’enfant, en fonction de sa maturité et de son appétence pour certains sujets.

De plus, le nomadisme de l’enceinte répond à toutes les situations et préférences d’utilisation (à la maison, pendant les trajets, dans une salle d’attente…). Les enfants apprennent vite à manipuler leur liseuse d’histoires de façon autonome et la font entrer dans leurs jeux grâce à leur imagination.

©HOerwin56 Pixabay

Des podcasts adaptés aux enfants comme alternative aux écrans

Avec son enceinte audio, l’enfant peut non seulement écouter des histoires, mais il accède également à des podcasts spécialement conçus pour sa tranche d’âge.

Tout est fait pour plonger l’enfant au coeur du documentaire et maintenir un niveau d’attention élevé. Il entend par exemple le cri du chamois, les vibrations de la terre sous ses sabots, le bruissement d’un buisson de la montagne dans l’épisode de Bestioles dédié à ce grimpeur hors pair. La forme ritualisée du podcast avec son générique, ses voix d’acteurs reconnaissables et ses bruitages en fait un rendez-vous attendu des enfants. De même, la narration théâtralisée des Odyssées plonge les auditeurs aussi bien dans l’Histoire (Aliénor d’AquitaineNapoléonMolière…) que dans le monde de la mythologie (L’Iliade et l’Odyssée) et des légendes (Le roi Arthur).

Lors de l’écoute, l’enfant reste actif intellectuellement et même physiquement puisqu’il peut combiner avec une autre activité (jeu, dessin, cuisine, douche…). Tout le contraire du visionnage d’un écran qui a tendance à plonger son spectateur dans une sorte de torpeur due à une sur-stimulation visuelle.

De la musique pour se relaxer, chanter et développer son sens de l’écoute loin des écrans

D’autre part, les enfants peuvent également écouter de la musique sur leur enceinte déconnectée. Ainsi ils découvrent un répertoire classique à partager en famille, comme les concerts fictions pour enfants de Radio France. C’est l’occasion de se laisser émerveiller par le courage de Pierre (Pierre et le loup) ou d’écouter les oiseaux de la volière de Camille Saint Saëns (Le Carnaval des animaux).

Pendant l’écoute, certains enfants apprécient de se détendre et de ne penser à rien d’autre. Tandis que d’autres auront goût de danser, jouer, bricoler ou dessiner. Lorsque l’on écoute de la musique, plusieurs zones de notre cerveau sont mobilisées dont celle relevant des émotions, de la mémoire et du langage.

De plus, d’après Boris Gourévitch pour le site Planet-vie, « [d’une] manière générale, les musiques très plaisantes activent les régions du cerveau impliquées dans la récompense/motivation [et] les émotions […] » Écouter de la musique constitue donc une alternative aux écrans attractive pour le cerveau, car elle est source de bien-être.

De même, l’action de chanter libère de l’endorphine. Ce qui explique pourquoi les enfants (et les adultes !) prennent temps de plaisir à entonner chansons et comptines. Comme ils peuvent le faire grâce à la chorale interactive ou encore les comptines anglaises.

©Laura Fuhrman Unsplash

écoute musique alternative aux écrans

Du yoga pour favoriser l’activité physique et se libérer des écrans

Parmi les problématiques de santé liées à la surexposition des écrans on trouve la sédentarité. Regarder un écran plusieurs heures par jour contrarie le besoin de mouvement des enfants. Ils ont besoin de se dépenser, de se défouler et de se ménager des moments de retour au calme pour garder un bon équilibre physique et mental. L’audio apporte une réponse à cette problématique en proposant des activités de tonus musculaire et de détente grâce à des séances de yoga adaptées aux plus jeunes. Le yoga fait appel à la concentration et à la respiration pour un retour au calme. Il permet de reconnecter son corps à son esprit et d’être présent ici et maintenant. Un bon moyen de se libérer des écrans et de prendre conscience de soi et de son entourage.

La gazette de Merlin

Merlin, c’est le cadeau idéal pour les petits curieux de 3 à 12 ans : des histoires, des documentaires, de la musique… et plus encore, dans une enceinte fabriquée en France !