Enseignante, blogueuse éducation et passionnée de littérature jeunesse, Lauriane a pour leitmotiv la pédagogie active, notamment par le théâtre, et la lecture pour tous. Retrouver tous ses articles
En France, on compte environ un quart de familles monoparentales avec enfants de moins de 18 ans (INSEE, 2020). Une part qui ne cesse d’augmenter et qui induit pour le parent – principalement la mère – d’assumer seul le quotidien et la plupart des dépenses. Comment s’organiser au mieux et quelles solutions privilégier pour combattre l’isolement et réduire la charge mentale ? Pour répondre à ces questions, nous avons exploré les possibilités d’aides sociales et solidaires et les méthodes et outils organisationnels. Mais nous avons aussi interrogé des parents qui vivent le défi de la monoparentalité en faisant face à une séparation ou un deuil.
Les réalités et problématiques des parents solos aujourd’hui
Portrait des familles monoparentales en France
Sur les 8 millions de familles avec enfants de moins de 18 ans, 1,9 million sont des familles monoparentales, soit 23 %. Cette part a fortement augmenté depuis 1990 où elle s’élevait à 12 %. Dans 84 % des cas, les enfants résident (ou résident principalement) avec leur mère. (INSEE, 2020)
Cette réalité s’inscrit dans une tendance de fond puisque le nombre de familles monoparentales a plus que doublé depuis les années 1980. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse. On relève d’une part une augmentation des séparations et d’autre part une évolution des normes sociales autour de la parentalité. Si le nombre de divorces diminue (4,9 divorces pour 1 000 mariés en 2021, contre 5,6 en 2005), c’est parce que les couples vivent davantage en union libre ou pacsés. L’étude de l’INSEE parue en 2020 montre ainsi que 60% des naissances ont désormais lieu au sein de couples non mariés.
Par ailleurs, en fonction des territoires, le taux de séparation varie également : du plus faible dans le Cantal (3,3 divorces pour 1 000 mariés) à la Guyane (6,7 divorces). En fonction des territoires, la parentalité solo ne se vit pas forcément de la même manière selon les équipements et aides disponibles.
Les principaux défis du parent seul avec enfant
Assumer seul le rôle de parent implique de faire face à une charge mentale particulièrement élevée. Le parent solo doit jongler entre emploi, tâches domestiques, accompagnement scolaire et gestion financière, souvent sans relais. À titre d’exemple, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale souligne que le risque de pauvreté est deux fois plus élevé pour les familles monoparentales (34 %) que pour l’ensemble des ménages (17 %), selon le rapport de l’ONPES de 2019.
Outre la contrainte budgétaire, l’isolement social est un défi majeur : de nombreux parents seuls rapportent une difficulté à maintenir une vie sociale et à dégager du temps pour eux-mêmes, ce qui peut fragiliser leur santé psychologique.
Depuis le décès de mon compagnon, je n’ai pas pris un seul instant pour moi. J’ai l’impression de n’avoir qu’une seule mission : élever mon fils. C’est la seule chose qui compte pour moi. Mais je suis épuisée et j’ai peur qu’il se sente coupable de me voir comme ça. (Solène, maman de Paul)

Briser les idées reçues : peut-on bien élever un enfant seul ?
La question revient souvent chez les parents isolés : « Suis-je en mesure d’offrir à mon enfant autant de repères qu’un couple parental ? ». Les recherches montrent que l’essentiel réside dans la qualité du lien affectif et la stabilité du cadre éducatif. Selon une étude de l’UNICEF de 2017, la sécurité émotionnelle et la régularité des routines pèsent davantage dans le développement d’un enfant que la configuration familiale. Autrement dit, un enfant peut grandir de manière équilibrée avec un seul parent, à condition que celui-ci soit soutenu et puisse préserver un climat familial serein.
Après mon divorce, j’étais inquiet de ma propre capacité à gérer seule ma fille de 3 ans. Tout le monde me disait que ça allait être difficile. Finalement, après quelques mois de mise en route, on a trouvé notre rythme. Je partage avec elle ma passion pour la musique et c’est un vrai ciment pour nous. Écouter, jouer d’un instrument, chanter font partie de notre quotidien. (Clément, papa de Lysiane)
Soutiens financiers et aides pour les familles monoparentales
Face à l’augmentation du nombre de familles monoparentales et la tendance à leur précarisation, certaines aides de l’État tentent de diminuer la pression financière qui pèse sur les parents isolés.
Les prestations sociales dédiées aux parents isolés
En France, plusieurs aides financières visent spécifiquement les parents seuls avec enfants. La plus connue est l’Allocation de soutien familial (ASF), versée par la CAF lorsqu’un parent assume seul l’éducation d’un enfant. Elle est versée lorsque la pension alimentaire est inférieure à 199,18 euros ou « n’est pas payée, ou seulement en partie, par l’autre parent » (CAF). Son montant est de 199,19 € par enfant et par mois (CAF, barème 2025).
Les parents isolés peuvent également bénéficier du RSA majoré. Cette aide prend en compte la composition familiale et apporte un soutien plus important qu’un RSA classique. Il peut être versé après une séparation, un décès, la perte d’emploi ou une naissance.
Le recouvrement des pensions alimentaires : rôle de l’ARIPA
Depuis 2017, l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires (ARIPA), gérée par la CAF, peut intervenir lorsque la pension alimentaire n’est pas versée. Selon santé.gouv.fr, entre 30 et 40% des pensions alimentaires sont totalement ou partiellement impayées. Pour répondre à cette situation, l’agence assure le recouvrement des impayés et peut même jouer le rôle d’intermédiaire permanent. La pension est versée par l’autre parent à la CAF, qui la reverse ensuite au parent bénéficiaire. Cela sécurise le paiement et permet d’éviter des conflits directs. En cas de non-versement, l’ASF peut être avancée par la CAF.
Au total, ce sont 750 000 familles monoparentales qui bénéficient chaque mois de l’ASF.

Autres aides financières et dispositifs locaux pour les familles monoparentales
Au-delà des allocations nationales, certaines collectivités territoriales proposent des compléments d’aides : réductions pour la cantine scolaire, aides aux transports, ou chèques pour financer des activités extra-scolaires et des vacances.
Les centres communaux d’action sociale (CCAS) ou ou Centres Intercommunaux d’Action Sociale (CIAS) sont aussi des interlocuteurs précieux. Ils accompagnent les parents solos dans leurs démarches administratives et peuvent débloquer des aides d’urgence en cas de difficultés financières (aide alimentaire, micro crédit social…). De même, des centres sociaux médicaux répondent aux besoins de santé et des permanences juridiques offrent aux parents un conseil pour la garde alternée et la coparentalité.
Enfin, depuis 2020, la prime d’activité et certaines allocations logement (APL) prennent en compte la situation particulière des familles monoparentales, ce qui permet d’alléger le poids du logement et des dépenses courantes.
Il ne faut vraiment pas tarder à demander les aides auxquelles on a droit. Parce que souvent c’est long de les obtenir… Parfois on hésite, on se dit qu’on va s’en sortir comme on l’a toujours fait quand on était deux parents sous le même toit. Mais la réalité nous rattrape. Il y a les aides financières bien sûr, mais l’accompagnement et le soutien aident beaucoup aussi pour garder le moral. (Sara, maman de Liam et Mia)
Organisation des familles monoparentales
Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale
Lorsqu’on est parent seul avec enfants, la conciliation entre travail et vie familiale est l’un des plus grands challenges. Sans relais quotidien, les horaires peuvent vite devenir un casse-tête. Afin de répondre à cette problématique sociétale, de plus en plus d’entreprises proposent des aménagements. Elles ont compris que leurs collaborateurs seraient plus efficaces et épanouis dans leur travail si elles étaient moins stressées par la charge familiale. C’est valable pour toutes les configurations de familles et c’est d’autant plus vrai pour les familles monoparentales. Ainsi la généralisation du télétravail, la flexibilité des horaires ou l’octroi de jours de congés pour enfant malade facilitent le quotidien des parents.
À noter que même si ces congés sont prévus par le Code du travail, de nombreux parents culpabilisent de les prendre ou se l’interdisent par peur d’être dépréciés à leur poste. Heureusement les mentalités évoluent et les parents se sentent plus en confiance avec leurs employeurs. En outre, les services de garde périscolaire (cantine, garderie, études surveillées) apportent des solutions concrètes aux parents qui travaillent loin de l’école de leur enfant. Alléger la logistique est un bon moyen pour éviter l’épuisement de la charge mentale.

Des outils numériques pour simplifier l’organisation des familles monoparentales
Aujourd’hui, plusieurs applications d’organisation parentale permettent de mieux gérer le quotidien :
-
- Family Wall ou Cozi par exemple : agendas partagés, gestion des tâches, suivi des activités.
-
- Kidizz : pour centraliser les informations scolaires et activités des enfants accueillis en crèches, écoles maternelles, centres de loisirs, périscolaire, séjours découvertes, séjours de vacances, colonies de vacances….
-
- Shared : conçue pour partager la parentalité selon trois options : parents en couple, parents séparés et familles recomposées es situations de garde alternée, afin de coordonner les emplois du temps et les échanges entre parents séparés.
Ces outils réduisent la charge mentale et aident les parents à anticiper sans se sentir débordés.
Stratégies pratiques pour alléger la charge mentale
Au-delà du numérique, certaines habitudes peuvent aider les mamans solos au quotidien comme les papas seuls avec enfants :
-
- Préparer les sacs et vêtements la veille, prévoir des menus hebdomadaires pour limiter l’improvisation.
-
- Impliquer les enfants selon leur âge : mettre la table, ranger sa chambre, cocher une liste de tâches (tableaux, semainiers…). Vous pouvez intégrer ces habitudes dans des rituels du matin/soir, et y associer des routines visuelles pour les plus jeunes. En plus d’alléger les tâches parentales, cela favorise l’autonomie.
-
- S’appuyer sur des réseaux de proximité (voisins, grands-parents, amis) pour partager certaines tâches : accompagnement à l’école, aide aux devoirs, sorties le week-end.
Apprendre à déléguer et accepter l’aide fait partie des leviers essentiels pour éviter le burnout du parent isolé.
Le plus difficile pour moi est d’accepter de ne pas pouvoir tout faire. Mes parents me soutiennent en allant chercher régulièrement mon fils à l’école. C’est plus compliqué pour les vacances, car ils sont âgés et fatigués. Je préfère le centre aéré pour qu’il se défoule et fasse plein de sorties. (Solène, maman de Paul)

Préserver son équilibre en tant que parent solo
Être parent seul avec enfant(s) implique souvent de jongler entre les responsabilités éducatives, professionnelles et domestiques. Cette accumulation peut entraîner une charge mentale considérable et, parfois, un risque d’épuisement parental. Pourtant, des solutions existent pour s’organiser et mieux préserver son équilibre au quotidien.
Reconnaître la charge mentale et prévenir le burnout parental
Un parent isolé assume seul les rendez-vous scolaires, médicaux, l’intendance, les devoirs, les repas, sans relais quotidien. Cette accumulation invisible peut mener à un véritable burnout parental. Les signes à surveiller incluent :
-
- une fatigue chronique qui persiste malgré le repos,
-
- une irritabilité inhabituelle ou une perte de patience avec les enfants,
-
- une impression de ne pas avoir de temps pour soi,
-
- une perte de plaisir dans des activités autrefois appréciées.
En France, environ 5 à 8 % des parents présenteraient un risque d’épuisement parental (Observatoire de la parentalité et de l’éducation, 2021). Les mamans solos au quotidien sont particulièrement exposées, mais les papas seuls avec enfants peuvent aussi souffrir de cette surcharge.

Des solutions concrètes pour alléger le quotidien des familles monoparentales
Pour éviter de s’épuiser, il est essentiel de ne pas porter tout seul le poids de l’organisation :
-
- Soutiens professionnels : médecins, psychologues, mais aussi consultations gratuites dans certaines PMI (Protection maternelle et infantile) ou associations spécialisées.
-
- Solidarité et entraide : associations comme Parents Solos et Compagnie, groupes locaux Facebook de familles monoparentales, ou encore des dispositifs municipaux d’entraide permettent d’échanger des services (ex. garde d’enfant contre un coup de main).
-
- Réseaux personnels : s’appuyer sur les grands-parents, amis ou voisins peut sembler évident mais reste un levier puissant pour souffler.
Se ménager des temps pour soi
Enfin, préserver son équilibre ne veut pas dire être « parfait », mais trouver un rythme soutenable. Et s’octroyer des temps personnels programmés contribue à un bon équilibre mental. Quelques minutes de lecture, de méditation ou une courte marche peuvent aider à se ressourcer. Ces micro-pauses quotidiennes favorisent le bien-être et sont souvent peu coûteuses (yoga en ligne, podcasts, écriture, musique). De même, l’échange de temps de garde avec d’autres parents est un bon moyen de reprendre souffle. Comme le rappellent les psychologues spécialisés en parentalité, « prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de ses enfants ».
La première année après ma séparation, j’étais vraiment à deux doigts de craquer. Je ne prenais plus qu’une douche par semaine et me nourrissais de plats préparés midi et soir. Je voulais absolument être la meilleure pour mes deux loulous en leur cuisinant des plats de saison pour tous les repas, même le goûter. Je venais les chercher à 16h30 et les gardais pendant les vacances tout en exerçant mon métier de consultante de mon domicile. Une infirmière de la PMI a vu que je n’allais pas bien et m’a orientée vers plusieurs aides. Aujourd’hui j’ai trouvé un meilleur équilibre entre ma vie pro et mon rôle de maman. (Sara, maman de Liam et Mia).

Ressources en ligne et lectures pour accompagner les familles monoparentales
Lorsqu’on est parent seul avec enfant, il est parfois difficile de trouver le temps et l’énergie pour chercher du soutien. Pourtant, de nombreuses ressources en ligne et sur papier permettent d’obtenir des conseils famille monoparentale, de rompre l’isolement et de s’inspirer de témoignages d’autres parents vivant la même réalité.
Podcasts et blogs pour mieux vivre la parentalité au quotidien
Les podcasts offrent un format souple et accessible, idéal pour écouter des témoignages et conseils en faisant une tâche ménagère ou dans les transports.
-
- Faire famille et Ma vie de parent (France Inter) : le premier aborde les questions spécifiques relatives aux parentalités hors des schémas traditionnels (5 épisodes) et l’autre explore une multitude de thématiques (175 épisodes).
-
- Les couilles sur la table (Binge Audio) : certains épisodes explorent la paternité et la coparentalité, utiles pour les papas seuls avec enfants.
-
- Faites des gosses (Louie Media) : récits de parents qui démontent les idées reçues
Les blogs et forums permettent de partager des astuces, mais aussi de trouver du réconfort dans l’entraide entre familles monoparentales.
-
- Parents solos et compagnie (association + blog) : propose ressources, témoignages et forum d’entraide.
-
- Maman à la barre, le blog d’une maman solo
-
- Les groupes Facebook ou Instagram dédiés aux familles monoparentales sont également très actifs et permettent d’échanger conseils et soutien.
Livres pratiques et inspirants pour les familles monoparentales
Enfin, la lecture reste un moyen puissant pour approfondir sa réflexion et de se sentir moins seul :
-
- Valérie Roumanoff, Parent solo : avec (ou sans) l’aide de l’autre parent, élever ses enfants avec zen et bienveillance, Eyrolles, 2018.
-
- Fabienne Rubert, Seule avec mon enfant – Attendre et élever seule son enfant, Critérion, 1992.
-
- Sandrine Jacquemin, Camille Skrzynski, Parent solo, le guide décapant des parents imparfaits, Marabout, 2019.
-
- Johanna Luyssen, Mère solo, le combat invisible, Payot, 2024.
-
- Nina Farr, Maman solo, redéfinir sa famille, Mortagne eds, 2021.
-
- Mathieu Ceschin, Un papa comme les autres, Une année dans le quotidien d’un papa solo, Leduc, 2025.
-
- Geneviève Breton, Solo, faire le choix de la soloparentalité, Trécarré, 2024.
Ces ressources, qu’elles soient numériques ou papier, permettent de nourrir sa réflexion, de trouver des outils concrets d’organisation en solo et de briser l’isolement. Elles complètent l’aide institutionnelle et les réseaux de proximité, en mutualisant les expériences.

Des ressources audio et culturelles pour occuper les enfants
Pour un parent seul avec enfant, trouver des moments de respiration est essentiel. Les contenus culturels adaptés aux enfants comme les podcasts, magazines ou activités ludiques et créatives permettent d’occuper les plus jeunes tout en nourrissant leur curiosité.
-
- Podcasts jeunesse à écouter sur l’enceinte Merlin :
-
- Les documentaires. Les Odyssées (France Inter) plonge les enfants dans les grandes aventures de l’Histoire, de Cléopâtre à Nelson Mandela. Bestioles (France Inter / Muséum d’Histoire naturelle) propose une découverte ludique du monde animal dès l’âge de 5 ans.
-
- Les histoires : Encore une histoire (récits contés pour le coucher ou les temps calmes), Une histoire et Oli, Les histoires du pince-oreille etc.
-
- La musique (Discomobile de Fip, Octave et Mélo, Les Zinstrus de France musique, les comptines, opéras et contes musicaux, etc.).
-
- La méditation (Petit BamBou, Bonne nuit de la RTBF, Mélodies du calme, etc.)
-
- Podcasts jeunesse à écouter sur l’enceinte Merlin :
-
- Livres audio et magazines
-
- sélection de romans et BD en version audio sur l’enceinte Merlin
-
- J’aime lire (Bayard Jeunesse) en version papier et audio : histoires captivantes dès 7 ans.
-
- Pomme d’Api, Mes premières Belles Histoires ou encore Histoires pour les petits pour les plus petits, des récits courts et adaptés à l’âge.
-
- Astrapi pour les 7 ans et plus : des infos, des BD, des activités manuelles à réaliser en autonomie.
-
- …
-
- Livres audio et magazines
-
- Activités culturelles simples et accessibles : atelier dessin, coin lecture, activités d’aventure, smart games, ateliers dans les musées, boites d’activités créatives Pandacraft, Minimondes, Enquêtes en Cavale etc.
Voir notre article sur les abonnements à la presse jeunesse.
Voir aussi notre article sur les activités extra-scolaires.
Transformer la contrainte en force
Être parent solo, maman ou papa seul avec ses enfants, c’est affronter chaque jour une réalité exigeante, parfois épuisante, souvent pleine de doutes. Pourtant, au fil du temps, beaucoup de familles monoparentales découvrent qu’au-delà des contraintes, cette situation développe des forces singulières. Autonomie renforcée, capacité d’organisation, solidarité retrouvée grâce à l’entraide entre familles monoparentales, mais aussi une complicité unique avec son enfant. Autant d’aspects qui transforment l’adversité en ressources !
Il ne faut pas oublier qu’élever seul son enfant ne signifie pas être seul. Solliciter des aides sociales, accepter le soutien de proches ou rejoindre des associations de parents n’est pas un signe de faiblesse, mais une démarche courageuse pour préserver l’équilibre familial.
Finalement, si la monoparentalité reste un défi au quotidien, elle peut aussi devenir une expérience où se réinventent les liens, les habitudes et les forces. Les parents isolés ne sont pas seulement des « parents en difficulté » : ils sont aussi des modèles de résilience et de créativité, capables de construire avec leurs enfants un climat de confiance et de sérénité.
Si vous voulez partager votre expérience en tant que parent solo, rendez-vous sur nos réseaux sociaux Facebook et Instagram !



Les histoires
Les documentaires
La musique
Le calme








