La frite échappe à la fourchette, à la souris, au chat, au chien… Sera-t-elle mangée à la fin ?
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La frite échappe à la fourchette, à la souris, au chat, au chien… Sera-t-elle mangée à la fin ?
Dans les eaux profondes du lac, ce n’est pas mon reflet que je traque. Sous l’onde teintée de ciel gris, je devine le monstre qui y vit.
Arthur et Lily se promènent en forêt avec leur mamie. Tout à coup, Mamie tend les bras et, comme par magie, des oiseaux de toutes les couleurs viennent se poser dessus. Cʼest incroyable ! Quel est le secret de Mamie ? Cʼest ce quʼArthur et Lily vont découvrir…
Nina et sa grande sœur Louise ne se quittent jamais. Mais aujourd’hui, Louise est invitée à un anniversaire. Nina se sent seule. Comme le temps lui semble long, quand sa sœur n’est pas là ! Faire du vélo, grimper aux arbres… sans Louise, c’est beaucoup moins rigolo ! Mais que peut donc faire Nina ?
1923. Ferdinand a 10 ans. Son grand rêve, c’est de devenir parfumeur, comme son voisin, monsieur Poivre. Celui-ci est d’accord pour lui apprendre le métier… si Ferdinand l’aide à remporter un concours en inventant un tout nouveau parfum !
Le loup ne sait plus où il habite. Hérisson, abeille et taupe hésitent : faut-il aider ce casse-bonbons à trouver sa maison ?
Itak fait mille bêtises. Itak n’a jamais peur de rien. Ce sont les autres qui ont peur de lui… et qui, souvent, le fuient. Mais depuis que sa tribu viking a jeté l’ancre au nord de l’Écosse, près du Loch Ness, quelque chose a changé. Itak ne peut plus faire une bêtise sans entendre gronder : – Si jamais tu recommences, on t’emmène voir le monstre du lac !
Mais qui est cette dame étrange que Nina et Jules aperçoivent dans la maison de leur maîtresse ? On dirait une sorcière ! Nina et Jules décident d’aller voir de plus près : il faut sauver la maîtresse !
Les blagues de Zoé
Faites la connaissance de Toudou le doudou dans cette petite histoire où il est question de son odeur, et de sa maladresse.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Le très jeune enfant a besoin d’un objet transitionnel, qu’il emmène partout. Si on appelle cet objet transitionnel, c’est véritablement parce qu’il fait la transition entre le tout petit enfant et le monde extérieur.
Ce doudou va à la fois penser, se comporter comme le très jeune enfant, mais en même temps être la frontière avec le monde des adultes et tout ce qui s’y passe.
Le doudou va partager d’autres similitudes. Par exemple, dans cette histoire, le doudou est un petit peu maladroit. A cet âge-là, les enfants apprennent à coordonner les différentes parties de leur corps, leurs gestes…
Faites que l’enfant puisse écouter cette histoire avec vous, qu’il puisse interagir avec vous, être actif. Il va pouvoir intervenir, bouger, sauter, chanter, parler. Ne vous inquiétez pas si vous avez besoin de faire une pause, si l’enfant a besoin d’en parler avec vous, s’il a besoin de bouger, s’il a besoin de revenir sur un passage. C’est tout à fait normal : chez les enfants jeunes, c’est très difficile de maintenir son attention pendant un temps long.
Toudou est gourmand et il a du mal à s’empêcher de manger toutes les gaufrettes qu’il a sous le coude. Savoir s’arrêter, se contrôler, c’est un apprentissage.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, Toudou fait la tête parce qu’il ne peut pas manger des gaufrettes à l’infini. Il faut que les très jeunes enfants apprennent qu’ils ne peuvent pas faire encore et encore des activités même s’ils les adorent. Ils vont devoir apprendre à les arrêter, à les contrôler. Cette fonction, c’est ce qu’on appelle d’un point de vue neuroscientifique, l’inhibition. Les enfants vont développer ces capacités d’inhibition et ils vont apprendre à ne pas toucher tout ce qu’ils voient et à s’empêcher de faire une action. Ces capacités d’inhibition vont progresser tout au long de la vie. On sait que cette capacité à différer une action est extrêmement favorable pour les capacités d’apprentissage.
Ensuite, dans cette histoire, Toudou est un petit peu triste et il va prononcer des mots doudous. Ce n’est pas une invention de notre part, ces mots existent, ils ont une fonction importante parce qu’entre 18 et 36 mois, il y a une explosion du langage. Les enfants vont jouer avec les sonorités, avec les sens, s’amuser avec les mots. Ce sont leurs mots doudous. Vous pouvez tout à fait discuter avec des très jeunes enfants pour savoir quels sont leurs mots préférés et pourquoi.
Toudou est au parc. Il s’amuse comme un petit fou, quand soudain il entend un enfant hurler. Mais que se passe-t-il ? Le petit ne veut pas arrêter de jouer, ni rentrer à la maison…
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, Toudou va au toboggan et monte sur le toboggan le plus grand. En comptant les marches avec lui, on stimule ses capacités numériques. Des expériences scientifiques ont récemment montré que le bébé, dès la naissance, a des intuitions numériques qui vont se développer tout au long de la vie.
Ensuite, dans cette histoire, Toudou va assister à une grosse colère d’un enfant. A cet âge, les enfants ont des difficultés à contrôler leurs réactions émotionnelles et leur comportement. C’est normal et c’est ce qui va déclencher la colère. Le plus souvent, on va demander à un enfant qui fait une énorme crise de se calmer, d’arrêter. Mais s’il fait une grosse crise, c’est qu’il n’a plus du tout les moyens de se contrôler… Et c’est pour ça que Toudou va aller consoler l’enfant qui fait une grosse colère ; parce que le seul moyen d’arrêter la crise et la colère, c’est d’entourer l’enfant, de l’aider à se calmer.
Toudou prend beaucoup de plaisir à se balader en forêt, car il sent le vent, découvre toutes sortes d’arbres et rencontre des animaux.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cet épisode, Tout doux se promène dans la forêt. On demande à l’enfant s’il s’est déjà promené dans les bois et s’il a déjà entendu le vent faire bouger les feuilles des arbres. Le vent, ça nous paraît être une notion très simple, mais pour un tout petit, c’est extrêmement compliqué. A cet âge-là, les enfants apprennent à distinguer ce qui est animé et ce qui est inanimé.
Toudou découvre aussi qu’il y a des tas d’arbres différents, des grands, des petits, des gros, des minces, et il se fait cette réflexion que finalement les arbres c’est comme les gens… les enfants, dès la naissance apprennent la catégorisation – c’est-à-dire à construire des catégories de plus en plus fines. Ils vont grouper ensemble les objets qui ont des points communs mais qui ne sont pas identiques. L’apprentissage des catégories est très important, c’est le prérequis à la conceptualisation.
Dans l’histoire, Toudou va s’approcher d’un petit arbre qu’il veut toucher, sentir son écorce sous ses pattes, et on demande à l’enfant s’il lui-même a déjà touché un arbre. Et là, on s’intéresse vraiment à la perception au toucher, la perception qu’on appelle haptique, qui est le fait d’aller toucher activement un objet. Dès quelques semaines de vie, les enfants ont la capacité de voir un objet et d’imaginer ce que ce serait s’ils le touchaient ; c’est ce qu’on appelle le transfert entre la vision et le toucher. Cela permet, par exemple, au tout-petit de pouvoir imaginer ce qu’il aura dans la bouche, en termes de texture, après avoir simplement vu ce qui s’approchait de sa bouche…
Toudou est invité dans la famille de Gaspard le canard, et il va faire une découverte étonnante…
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Ici il est question de la numération. Toudou est invité chez Gaspard Le Canard. Bizarre, bizarre, Toudou se rend compte que dans la famille de Gaspard Le Canard, on dirait bien que tout marche par deux. Dès la naissance, de la même façon que le bébé a des intuitions sur les couleurs, il a aussi des intuitions sur le nombre et sur la quantité. Chez vous, évidemment, vous n’allez pas travailler le calcul avec les tout-petits. Par contre, on peut tout à fait jouer autour du nombre et autour de la quantité : on peut cacher des objets, se demander combien on a mis d’objets dans une boîte, les faire ressortir…
A la maison, quand on met la table, on peut tout à fait compter le nombre d’assiettes, regarder s’il y a le même nombre de verres que le nombre d’assiettes, regarder le nombre de couverts, se demander combien de petits bâtonnets de carottes on a mis dans l’assiette, est-ce qu’il y a autant de bâtonnets de carottes que de bâtonnets de concombres…
La nuit, Toudou n’arrive pas toujours à se rendormir… Il se balade, se recouche puis fait des rêves en “ou”.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
On aborde ici le thème du sommeil. In utéro, le bébé est calé sur le rythme de sa maman. Après la naissance, il apprend à coder de nombreuses informations pour que son propre système à lui apprenne à alterner seul, par exemple, les cycles d’éveil et de sommeil. Ces informations sont tout d’abord visuelles, mais aussi liées à la faim. La mise en place des horloges biologiques est importante non seulement pour le rythme veille-sommeil, mais aussi pour l’alimentation et pour le développement cognitif.
Dans cet épisode, Toudou, qui n’arrive pas à dormir, perçoit tout un tas de choses qui se passent la nuit. Tiens tiens, tout ce qu’il va percevoir, ce sont des sons en OU… hibou, toutou, joujou… Ici on met en jeu la capacité des enfants à discriminer les sons et à prendre conscience des rimes. Dès la naissance, le bébé naît avec la capacité de percevoir tous les sons de toutes les langues, puis, quand il grandit, le bébé ne va garder que les neurones qui correspondent aux sons de sa langue – il apprend à discriminer les sons.
Dès 12-18-24 mois, c’est très important de jouer avec eux sur les sons, les sonorités, les mots, les rimes, le sens des mots. On a tous les droits, ce n’est pas forcément des mots qui existent. Plus on jouera avec le langage, plus on aidera l’enfant à développer ses capacités.
C’est le printemps ! Toudou, mon doudou, découvre la nature dans le jardin. Animaux, fleurs, herbe… il s’émerveille.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, Toudou découvre le printemps. Chez les tout-petits, la perception est multimodale : elle comprend toutes les informations sensorielles en même temps. Dans cette histoire, on va demander à Toudou de percevoir spécifiquement les informations visuelles, auditives, en termes de température, d’air, de mouvement… c’est un petit peu comme si on lui demandait de percevoir en pleine conscience. Ainsi on développe sa capacité à individualiser les sens.
On va aussi insister sur le concept de couleur. Pour un enfant, la véritable couleur des objets (la longueur d’onde, la façon dont cette lumière est projetée sur l’œil), puis le concept de couleur (jaune, rouge, vert, bleu…), puis le mot de couleur… ce sont des concepts complètement différents qui ont été associés de manière totalement arbitraire. Pour un enfant, un parapluie rouge va avoir l’air noir si on le regarde dans la pénombre…
Au milieu du pré il y a de l’herbe, du blé, de la terre, du bois, des branches… L’enfant va apprendre à discriminer un objet avec des contours particuliers. Parmi une multitude d’objets, il va apprendre à reconnaître une couleur, une forme particulière, à distinguer une pâquerette d’une jonquille.
Pour son anniversaire, Toudou a un cadeau et un gâteau, c’est la fête !
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Cet épisode évoque la fonction du toucher et la difficulté de se contrôler pour les petits-enfants.
Les enfants ont besoin de toucher à tout parce que c’est comme ça qu’ils apprennent. Le toucher, c’est une modalité très importante qui existe déjà in utero.
Dès 3 jours de vie, les enfants sont capables de faire un transfert entre ce qu’ils ont touché et ce qu’ils ont vu. Plus tard, à partir de 6 mois, cette expérimentation volontaire leur permet de s’approprier le monde dans lequel ils vivent.
Si l’école maternelle est à 3 ans et si le CP est à 6 ans, c’est justement parce qu’à partir de 3 ans, ils vont commencer à pouvoir se contrôler, mais ce sera encore difficile de ne pas tout toucher. Et c’est pour cela qu’à 6 ans, au moment du CP, on va pouvoir attendre d’eux qu’ils soient capables de ne pas se lever pour aller tout toucher, de se contrôler et d’écouter les consignes de l’enseignant.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Cet épisode souligne l’importance des échanges de regard pour le bon développement de l’enfant. Elle explicite aussi les caractéristiques du mamanais, la langue des mamans. Dans cette histoire, on se regarde avec Toudou les yeux dans les yeux.
Tout d’abord, cette histoire raconte ce qui se passe au moment du coucher : le besoin d’un certain nombre de rituels afin d’apprivoiser ce moment et de le repérer dans la journée qui passe. Il y a aussi ces petits mots tout doux qu’on va se répéter (les « mots doudous »), des mots qu’on prononce avec une intonation particulière, des mots qu’on dit aux gens qu’on aime avec une voix particulière.
Cette langue, on l’a appelée le « mamanais »… la langue des mamans. Sa musique, sa fréquence, son rythme, son intensité permettent au cerveau du bébé de se synchroniser sur le cerveau de la personne qui est en train de lui parler en mamanais.
Cette langue comporte tout ce qu’il faut pour que les deux cerveaux, celui du très jeune enfant et celui de l’adulte qui lui parle, soient véritablement sur la même longueur d’onde.
Une autre action cruciale dans cette histoire, c’est le fait de se regarder les yeux dans les yeux. Cet échange libère de l’ocytocine, de la dopamine, toutes ces hormones qui vont permettre non seulement l’attachement véritable, mais aussi qui vont permettre d’avoir des interactions sociales de bonne qualité.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Cet épisode nous apprend que contrairement à ce que dit l’adage, il faut laisser les enfants jouer avec la nourriture.
Par exemple, le manque d’envie peut être lié à la peur ; ce qu’on appelle la néophobie est tout à fait sain chez les jeunes enfants. Cette néophobie est à son maximum entre trois et quatre ans. Or si Toudou avait le droit systématiquement de toucher, lécher, mâchouiller, écouter quand ça croque, il n’aurait sans doute plus peur de tel ou tel aliment.
On peut expliquer ce qui se mange, ce qui ne se mange pas, pourquoi est-ce qu’on peut le manger, et comment on peut le manger. Les carottes, ça reste des carottes pour nous, quelle que soit leur apparence, quelle que soit leur texture, quelle que soit la manière dont elles sont cuisinées. Pour un enfant, imaginer que des carottes râpées, c’est la même chose que de la purée de carotte ou une carotte entière, c’est une tâche cognitive très compliquée.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Cet épisode explique pourquoi il est difficile pour les petits-enfants d’apprendre ce qui se mange et ce qui ne se mange pas.
Faire la cuisine, pour les enfants, c’est un laboratoire pour apprendre à faire des gestes, dont des gestes qui peuvent être compliqués.
Pour ce qui est de savoir si on peut manger ou on ne peut pas manger, on ne peut pas se baser sur des caractéristiques uniquement physiques, parce qu’il y a des choses absolument identiques, visuellement, au toucher, voire à l’odeur (herbe ou basilic ?!). Alors pour un enfant, c’est un apprentissage presque conceptuel : c’est en voyant la tête de leurs parents quand ils vont mettre des choses à leur bouche qu’ils vont comprendre qu’il y a des choses qui se mangent et d’autres choses qui ne se mangent pas.
Le fait qu’un enfant comprenne ce qui est dégoûtant implique aussi qu’il ait compris ce qui était autorisé ; et les règles, c’est une tâche cognitive très importante…
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Que se passe-t-il dans le cerveau de vos enfants quand ils s’ennuient ?
Dans cette histoire, Toudou s’ennuie. Et comme il s’ennuie et qu’il n’est pas dans l’action, il commence à être beaucoup plus dans l’observation, dans la perception, dans la contemplation : il s’intéresse à ce qui se passe autour de lui, le mouvement des nuages, la pluie, les gouttes d’eau qui tombent, les gouttes d’eau qui s’écrasent sur la vitre.
Essayer de comprendre si ces gouttes en mouvement, ces nuages qui se déplacent, sont des personnes animées, vivantes ou sont des objets inanimés, c’est quelque chose d’extrêmement complexe pour le tout petit enfant.
Ce n’est pas l’ennui en lui-même qui est important pour l’enfant, c’est ce que l’enfant va faire de l’ennui. Essayer de trouver une réponse à la vacance, au vide, c’est comme résoudre un problème, cela met en jeu des capacités de créativité et génère une forme d’imagination, de résolution de problème.
C’est pendant ces temps d’arrêt que vont être consolidés en mémoire les connaissances et toutes les informations qui ont été acquises pendant les périodes d’activité.
Et on a montré que les enfants sont beaucoup plus créatifs après une période de temps calme. On a tendance à proposer des activités sans cesse, mais ce moment d’arrêt est absolument primordial!
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, il est question évidemment de la peur du docteur. Pourquoi est-ce que les enfants ont peur du docteur et comment peut-on les aider à en avoir moins peur ?
A 7 mois, on a une peur déjà du visage de l’étranger, et on a aussi une conscience des lieux différents, particuliers, et des situations qui ne sont pas des situations de la vie quotidienne.
Cette peur est liée certes à la situation, mais elle aussi à ce qui s’est passé au préalable chez le docteur : si des bébés sont allés chez le médecin uniquement quand ils étaient malades, quand ils avaient une otite qui faisait très très mal, le souvenir de la douleur va être lié au souvenir du lieu et au souvenir de la personne.
Voilà pourquoi c’est très important que les enfants puissent avoir des expériences positives, absolument indolores chez le médecin.
On peut demander à l’enfant de mimer lui-même ce qui se passe chez le docteur, et on peut valoriser le courage de l’enfant lorsqu’il est allé chez le médecin ; on peut aussi essayer de dédramatiser la situation de la piqûre en faisant manipuler une fausse seringue, en lui faisant expérimenter ce que c’est que de faire une piqûre à son doudou, en lui montrant la taille de l’aiguille toute petite.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Au début de l’histoire, on ne demande rien, Toudou va aider spontanément.
Les bébés, dès leur plus jeune âge, ont envie d’aider. Dès l’âge de 4 à 6 mois, les bébés ont une attirance naturelle vers les comportements d’aide, d’altruisme, d’empathie.
Le comportement d’aide est complètement naturel chez les enfants. Toudou va être tout content de faire la vaisselle, puis des animaux vont arriver, et qui eux aussi vont l’aider à faire la vaisselle. Ces comportements d’aide existent aussi chez les animaux, ils ne sont pas propres à l’être humain.
Au cours de l’histoire, on va avoir envie de récompenser Toudou parce qu’il a aidé, avec des gaufrettes à la vanille. Or, ce que les neurosciences nous ont appris ces dernières années, c’est qu’aider quelqu’un active le circuit de la récompense. Et donc si les enfants ont un comportement d’aide naturel, c’est parce que le fait d’aider leur procure un plaisir qui se suffit à lui-même.
La notion de récompense parce qu’il a aidé ne veut rien dire chez un petit enfant de 18 à 24 mois, tellement le comportement d’aide est naturel… il faut aider les enfants à conserver ce comportement d’aide le plus longtemps possible parce qu’il est naturel, il est spontané, il procure du plaisir à l’enfant.
On pense de plus en plus que développer ces capacités d’altruisme chez l’enfant, cela permettrait aussi de développer les capacités cognitives, telles que l’attention, la mémorisation (parce qu’il faut se souvenir de ce qu’on a fait dans une situation similaire), mais aussi la résolution de problèmes!
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Toudou ouvre le couvercle du piano, découvre les sons, les touches : les enfants, dès la naissance, font l’apprentissage des objets et de leur utilisation. Par exemple, on peut apprendre à des enfants de 15 mois à se servir d’un petit râteau… ils peuvent comprendre l’intérêt de prendre un objet qui va prolonger le bras pour arriver à attraper un autre objet.
La particularité du piano, c’est son aspect multimodal : non seulement Toudou va faire un geste, mais en plus, il doit toucher les touches du piano, plus ou moins fort, pour faire un son plus ou moins fort.
Il y a aussi l’endroit où on va toucher le piano, donc la composante spatiale : l’enfant va apprendre que si on touche à un endroit, ça fait des sons très graves et si on touche à un autre endroit, ça fait des sons très aigus. C’est ce qu’on appelle les contingences sensorimotrices : le fait que l’enfant va apprendre des règles – à chaque fois qu’il va taper sur cette touche là, ça va produire ce son-là…
C’est grâce à ces règles que les bébés apprennent quel est l’impact de leurs actions sur le monde extérieur. Si les jouets premier âge comportent des touches, des fils qu’il faut tirer, des choses à froisser, des choses à pousser, des choses à faire tomber, c’est pour faire ces expériences sensorimotrices et pour comprendre quel est le résultat d’une action.
Dès le plus jeune âge, c’est donc extrêmement important de laisser les enfants manipuler, car leur intelligence est avant tout sensorimotrice.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Toudou ouvre le couvercle du piano, découvre les sons, les touches : les enfants, dès la naissance, font l’apprentissage des objets et de leur utilisation. Par exemple, on peut apprendre à des enfants de 15 mois à se servir d’un petit râteau… ils peuvent comprendre l’intérêt de prendre un objet qui va prolonger le bras pour arriver à attraper un autre objet.
La particularité du piano, c’est son aspect multimodal : non seulement Toudou va faire un geste, mais en plus, il doit toucher les touches du piano, plus ou moins fort, pour faire un son plus ou moins fort.
Il y a aussi l’endroit où on va toucher le piano, donc la composante spatiale : l’enfant va apprendre que si on touche à un endroit, ça fait des sons très graves et si on touche à un autre endroit, ça fait des sons très aigus. C’est ce qu’on appelle les contingences sensorimotrices : le fait que l’enfant va apprendre des règles – à chaque fois qu’il va taper sur cette touche là, ça va produire ce son-là…
C’est grâce à ces règles que les bébés apprennent quel est l’impact de leurs actions sur le monde extérieur. Si les jouets premier âge comportent des touches, des fils qu’il faut tirer, des choses à froisser, des choses à pousser, des choses à faire tomber, c’est pour faire ces expériences sensorimotrices et pour comprendre quel est le résultat d’une action.
Dès le plus jeune âge, c’est donc extrêmement important de laisser les enfants manipuler, car leur intelligence est avant tout sensorimotrice.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, Toudou contemple les étoiles.
A la naissance, les nouveaux-nés apprennent à voir. Mais ce qui est difficile pour eux, c’est de comprendre les objets qui se superposent les uns par rapport aux autres. Quand un objet est en partie caché par un autre, il est devenu un autre objet, qui n’est que la moitié visible de cet objet. La première année de vie, le monde visuel des enfants est très fragmenté.
Ce monde est aussi instable. Pour un bébé, les objets se déplacent de manière assez imprévisible. Plus ou moins vite, devant, derrière, sur les côtés, ils disparaissent, ils réapparaissent. Ce qui va permettre au bébé d’apprendre à reconnaître visuellement les objets, et qui n’est pas possible dans l’histoire de Toudou et les étoiles, c’est la manipulation. Toudou, face au ciel avec les étoiles, est un peu dans la même situation que face à un écran : les objets sont trop loin pour les voir en trois dimensions.
Il ne faut jamais oublier que ce qui nous paraît complètement évident à nous d’un point de vue visuel est quelque chose de complètement nouveau, inconnu pour l’enfant : lorsqu’il voit une chaise de face, ne voit pas du tout le même objet, par exemple, que s’il tourne autour et la voit de profil.
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Cet épisode souligne l’importance des gestes, du toucher et de l’interaction pour les petits enfants et en quoi cela est déterminant pour leur développement.
La ferme, comme le marché, c’est un peu comme un musée réel, plein de stimulations différentes. Toudou est confronté à des animaux qui ont une allure différente, qui produisent des sons différents, qui bougent de manière différente.
Dans le cerveau, on a une région particulière qui code pour les visages, pour les lieux spécifiques et aussi pour les animaux qu’on connaît, les animaux familiers.
Toudou peut ainsi faire le lien entre des objets qu’il connaît, comme un œuf par exemple, et la poule qui est à l’origine de cet aliment qu’il voit chez lui et dont il n’imagine peut-être pas forcément que c’est le produit de la poule à la ferme.
Lorsque Toudou est à la ferme et qu’il fait toutes ses actions, il entraîne aussi ces contingences sensorimotrices. Je prends des graines, j’ouvre la main, les graines s’en vont, elles tombent par terre et ainsi de suite… Cet apprentissage, permet le développement non seulement de la motricité, mais aussi de la motricité fine, de la coordination visuomotrice et donc plus tard, évidemment, de tâches très complexes comme le graphisme.
Après chaque histoire, Sylvie Chokron, neuropsychologue et chercheuse au CNRS, vous explique ce qui se joue dans le cerveau des petits enfants à l’écoute de « Toudou », dans un épisode commençant par le mot « notice ». Parents, vous pouvez retrouver l’intégralité de ce podcast sur l’application Radio France.
Dans cette histoire, Toudou va à la plage.
Toudou a chaud, mais il ne s’en rend peut-être pas forcément compte. La régulation de la température corporelle des bébés se met en place progressivement au cours du développement,
Autour de 11 semaines de vie, la température corporelle des bébés commence à se réguler en fonction de la température extérieure. Ensuite, chez les jeunes enfants, la température du corps est plus facile à maintenir que celle de l’adulte parce qu’ils ont un corps plus petit.
Quand au parc, ou l’hiver, on s’inquiète parce que les enfants se déshabillent, il faut garder en tête que la régulation de la température corporelle des très jeunes enfants est plus aisée que celle des adultes parce que le corps est plus petit à réchauffer.
Ensuite Toudou va essayer de construire un château de sable.
On va insister sur l’importance des gestes. Toutes ces petites tâches du quotidien à la plage vont véritablement permettre de développer toutes les capacités motrices de l’enfant.
Puis, quand on fait trier des coquillages en fonction de leur forme, on exerce ce qui sera nécessaire quelques années plus tard pour apprendre à reconnaître par exemple P, B, D, Q qui correspondent à la même forme, mais simplement avec des orientations spatiales différentes.
Toutes ces activités contribuent au développement des fonctions cognitives cruciales au moment des apprentissages scolaires.
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Dans cette histoire, Toudou va à la plage.
Toudou a chaud, mais il ne s’en rend peut-être pas forcément compte. La régulation de la température corporelle des bébés se met en place progressivement au cours du développement,
Autour de 11 semaines de vie, la température corporelle des bébés commence à se réguler en fonction de la température extérieure. Ensuite, chez les jeunes enfants, la température du corps est plus facile à maintenir que celle de l’adulte parce qu’ils ont un corps plus petit.
Quand au parc, ou l’hiver, on s’inquiète parce que les enfants se déshabillent, il faut garder en tête que la régulation de la température corporelle des très jeunes enfants est plus aisée que celle des adultes parce que le corps est plus petit à réchauffer.
Ensuite Toudou va essayer de construire un château de sable.
On va insister sur l’importance des gestes. Toutes ces petites tâches du quotidien à la plage vont véritablement permettre de développer toutes les capacités motrices de l’enfant.
Puis, quand on fait trier des coquillages en fonction de leur forme, on exerce ce qui sera nécessaire quelques années plus tard pour apprendre à reconnaître par exemple P, B, D, Q qui correspondent à la même forme, mais simplement avec des orientations spatiales différentes.
Toutes ces activités contribuent au développement des fonctions cognitives cruciales au moment des apprentissages scolaires.