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Comment faire face à des problèmes de comportement à l’école ?

comportement école

À l’école, chaque enfant apprend non seulement à lire, écrire et compter, mais aussi à vivre avec les autres, à respecter des règles et à gérer ses émotions. Pourtant, il arrive que certains adoptent des attitudes qui perturbent la classe : agitation permanente, insolence, accès de colère ou au contraire mutisme et retrait. Ces comportements, parfois passagers, inquiètent les enseignants et interrogent les parents : s’agit-il d’un simple passage difficile ou du signe d’un trouble plus profond ? Selon Santé publique France, près d’un élève sur dix en école primaire est signalé comme rencontrant des difficultés de comportement ou de relation avec ses pairs. Un chiffre qui rappelle que ces situations sont loin d’être isolées. La réponse la plus évidente à cette problématique repose sur le principe de co-éducation et mobilise aussi bien l’école que la famille et, si besoin, des professionnels spécialisés.

Quels sont les principaux types de comportements problématiques à l’école ? Comment les repérer et en identifier les causes précises ? Passons au crible les cas les plus fréquents et examinons ensemble les solutions pour y faire face.

Quels problèmes de comportement peut avoir mon enfant à l’école ?

Chaque enfant a sa personnalité et son rythme de développement. Mais certains comportements, lorsqu’ils se répètent et perturbent le climat de la classe, peuvent alerter enseignants et parents. Ces attitudes peuvent parfois être le signe d’un trouble, ou bien exprimer une difficulté passagère. Dans tous les cas, elles doivent être prises en compte pour que l’enfant puisse progresser dans de bonnes conditions.

L’étude Enabee [commandée par Santé Publique France pour évaluer le bien-être des enfants] mesure 3 types de troubles probables : émotionnels, oppositionnels ou de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Il ne s’agit pas de diagnostiques cliniques mais d’une analyse croisée des points de vue déclarés pour chaque enfant, ayant permis d’identifier des symptômes et, au-delà de certains seuils, des troubles probables. (Le café pédagogique).

Enfant turbulent, agité, manquant d’attention

Ne tient pas en place, parle sans lever le doigt, court dans les couloirs… Ces remarques d’enseignants agrémentent fréquemment les cahiers de liaison, faisant de l’enfant agité le profil le plus fréquemment observé en classe. L’enfant a du mal à rester assis, parle sans arrêt, se lève sans autorisation, ou peine à se concentrer plus de quelques minutes sur une tâche. Non seulement il est incapable de faire son travail, mais bien souvent il gêne également ses camarades et remet en cause la concentration du groupe classe. Ce sera par exemple un élève de CE1 qui bavarde systématiquement dès que l’enseignant tourne le dos, ou oublie ses affaires et devoirs à la maison plusieurs fois par semaine.
Ces comportements peuvent simplement traduire une immaturité ou un besoin de bouger. Mais ils peuvent aussi être liés à un TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou à une anxiété.

Insolence et comportement agressif

Par ailleurs, certains enfants expriment leur malaise par des paroles blessantes, des provocations ou des gestes violents envers leurs camarades ou envers l’adulte. Il en découle des situations conflictuelles qui dégradent l’ambiance de classe. C’est le cas par exemple lorsqu’un élève de CM2 manque de respect à son professeur après une remarque. Ou encore quand un enfant de maternelle tape régulièrement ses camarades lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il veut. Bien souvent l’enfant peine à gérer ses émotions et sa frustration. Cette incapacité peut provenir d’un excès ou d’un manque d’autorité à la maison, ou résulter d’un trouble du spectre autistique (TSA) qui engendre des difficultés relationnelles et de communication.

En l’absence de diagnostic et de prise en charge adaptée, la situation peut rapidement s’envenimer et devenir intolérable pour l’enfant concerné comme pour les autres enfants et adultes de l’école. Dans les cas les plus extrêmes, les comportements violents entraînent des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à l’éviction temporaire. Avant d’en arriver à un tel stade, il est crucial de préserver le dialogue entre l’école et la famille et de ne pas hésiter à se faire aider par le psychologue et le médecin scolaires ainsi que les enseignants spécialisés. La vigilance est de mise dès la crèche et la garderie pré-scolaire pour repérer les enfants qui présentent des difficultés relationnelles. En effet, les enfants qui ont du mal à s’intégrer au groupe, à jouer avec leurs pairs, ont tendance à être plus agressifs, hyperactifs et dans une relation d’opposition avec les autres.

enfants turbulents à l'école
©Canva Pro

Isolement, mutisme et difficulté à se mettre en activité

À l’inverse des comportements bruyants, des enfants adoptent une attitude de retrait. Ils parlent peu ou pas en classe, restent à l’écart des jeux de cour de récréation. En outre, certains mettent beaucoup de temps à démarrer une tâche, même simple. Lorsque des écarts importants persistent dans le rythme de travail ou que l’enfant refuse le contact avec ses camarades, l’enseignant alerte les parents. Parmi les comportements les plus fréquemment observés, il y a par exemple l’élève qui reste figé devant sa feuille et ne rend pas ses exercices ou encore le rejet des jeux collectifs à la récréation. L’enseignant ne se contente pas de rapporter ce qu’il a remarqué en classe, mais également lors des temps de pauses, de repas ou de sorties scolaires.

Les signes d’isolement et d’opposition passive peuvent être liés à une phobie scolaire, à une timidité extrême ou à un trouble anxieux. De même, les enfants à un haut potentiel intellectuel ressentent souvent un décalage par rapport au groupe. Lorsque l’enfant n’est pas encore diagnostiqué, il peut mal vivre sa scolarité et être en souffrance. D’où la nécessité d’un dépistage auprès d’un professionnel de santé, psychologues ou neuro-psychologues seuls à même de faire passer les tests adéquats (Wechsler Intelligence Scale for Children ou WISC) aux enfants de 6 à 16 ans.

Comment savoir si mon enfant a des problèmes de comportement ?

Un enfant peut avoir des attitudes différentes à la maison et à l’école. Il arrive qu’un élève très calme avec ses parents soit agité en classe, ou inversement. Pour éviter les malentendus et bien cerner la situation, il est important de croiser plusieurs sources d’information : les retours de l’école, l’observation à la maison et le dialogue constant avec l’enfant.

Vérifier le cahier de correspondance et les retours de l’école

Le premier signal d’alerte vient souvent du cahier de correspondance ou du carnet de liaison, où les enseignants consignent remarques, avertissements ou convocations. Si vous constatez que les mots s’accumulent, que la maîtresse renouvelle ses avertissements sur le manque d’attention, ou des incidents survenus dans les couloirs, en sport, en récréation ou encore à la cantine, c’est le signe d’un problème.

Ces annotations ne doivent pas être perçues comme une sanction définitive, mais comme un outil de communication. Elles permettent de suivre l’évolution d’un comportement et de repérer s’il devient régulier. Les enseignants ont l’expérience des comportements d’élèves, ils savent distinguer les coups de fatigue passagers des attitudes qui nécessitent une prise en charge spécifique. Ils vont d’abord vous interroger sur le climat à la maison, sur les difficultés familiales (séparation, maladie, chômage, conflit au sein de la fratrie etc.). Même si on peut considérer que ces problèmes relèvent de la sphère privée, ils influencent le comportement de l’enfant en classe. Pour éviter que l’enseignant ne réprimande un élève qui vit des événements difficiles chez lui, mieux vaut communiquer clairement avec l’école, sans forcément donner tous les détails.

Pour le bien-être de l’enfant, il est logique de maintenir une continuité école/famille et de veiller à ne pas cloisonner l’une et l’autre au risque de provoquer une dissonance cognitive chez l’enfant. Même s’il peut profiter de l’école pour se changer les idées et oublier ses problèmes personnels, ceux-ci sont susceptibles de resurgir à tout moment et de compromettre sa concentration et son humeur. Une brutale apathie ou au contraire décharge d’énergie signifient souvent de fortes préoccupations.

discipline enfants en collectivité
©Canva Pro

Maintenir un dialogue constant avec son enfant

Le moment de retrouver son enfant à la sortie de l’école est propice à un échange ritualisé, s’appuyant sur la communication non violente. Évitez les questions trop fermées ou biaisées comme « as-tu été sage ? » ou « as-tu bien travaillé ? » qui dénotent d’une attente parentale de performance. Privilégiez les questions ouvertes : « as-tu passé une bonne journée ?  » est-ce que c’était intéressant ? » « qu’as-tu appris de nouveau ? » « t’es-tu bien amusé dans la cour ? ». Laissez votre enfant relater les événements qui ont compté le plus pour lui. Il peut s’agir des frites de la cantine ou d’une nouvelle version de « pierre/feuille/ciseau », tout comme du cours de sciences sur le système solaire. Encouragez-le à exprimer ce qu’il a aimé et ce qu’il a trouvé difficile. Le rituel vous permet de cerner une journée type et de repérer les habitudes de votre enfant. De cette manière, vous décèlerez plus facilement les écarts et changements de comportement à la maison (fatigue, nervosité, mutisme) et donc la survenue de problèmes éventuels.

Par ailleurs, un enfant qui répond systématiquement « rien » ou « je ne sais pas » peut exprimer par le silence un malaise à l’école. En amenant avec délicatesse votre enfant à vous livrer le fond de ses pensées vous renforcez le lien de confiance qui vous unit. Vous accueillez sa parole sans juger et apportez votre expertise dans la compréhension des relations humaines. Vous explorez avec lui les pistes pour décrypter les attitudes des adultes et des pairs à l’école aussi bien que ses propres réactions. Bien souvent le jeune enfant peine à comprendre les motivations des autres. Pourquoi la maitresse était-elle fâchée ? Parce que je n’avais pas compris ce qu’il fallait faire ! Elle n’avait pas expliqué ? Si, mais comme j’avais fait tomber ma trousse, je n’avais pas écouté. Tu ne penses pas que c’est plutôt à cause de la trousse qu’elle était fâchée ? Oui, peut-être, surtout qu’elle avait dit de prendre juste un crayon et de ranger la trousse dans la case…

En discutant avec ses parents l’enfant revient sur les événements de la journée. Il prend le temps de les analyser et lève des malentendus. En outre, ces moments de parole permettent d’identifier des conflits, un éventuel harcèlement ou simplement un découragement face aux apprentissages. Autant de situations qui nécessitent l’intervention des parents et enseignants.

Les alertes et sanctions disciplinaires liées au comportement de l’élève

Si les comportements perturbateurs persistent, l’école prend souvent contact directement avec les parents : appel de l’enseignant, convocation de la direction, voire réunion avec l’équipe éducative. En interne, la directrice informe son inspection des problèmes rencontrés et sollicite aide, conseil et arbitrage. Seul l’inspecteur peut prononcer une éviction. Ce cas est rare et prononcé uniquement après échec des médiations et mesures disciplinaires prévues dans le règlement de l’école.

En primaire, un élève peut être temporairement exclu de la classe après des violences répétées envers ses camarades. Si aucune solution satisfaisante n’est trouvée, par la direction l’inspecteur de l’éducation nationale peut décider de scolariser l’enfant dans un autre établissement. L’enfant peut également faire l’objet d’un aménagement avec une obligation de soins sur le temps scolaire. Ces situations débouchent parfois sur des conflits pénibles où le dialogue école/famille est rompu. Dans les écoles privées, le renvoi d’un élève peut intervenir plus rapidement que dans les écoles publiques, sur décision du conseil des maitres et de la direction.

Avant d’en arriver à des situations difficiles à gérer et qui pénalisent la scolarité de l’enfant, le maintien du dialogue est fondamental. Les sanctions disciplinaires comprennent un volet éducatif censé faire comprendre à l’enfant la gravité de son attitude. Elles s’accompagnent souvent d’une demande de prise en charge auprès de professionnels de la santé et de l’éducation, de manière à mettre en place une coéducation, c’est-à-dire une collaboration active entre la famille et l’école afin de trouver des solutions adaptées. Ainsi, repérer les problèmes de comportement repose sur une observation partagée entre parents et enseignants, sans jugement mais avec vigilance. L’objectif n’est pas d’étiqueter l’enfant, mais de comprendre ce qui se joue pour pouvoir réagir de façon constructive. À la question “Peut-on exclure un enfant de maternelle pour son comportement ?”, la réponse est oui, c’est légalement possible. Mais à titre exceptionnel et des mesures éducatives doivent être privilégiées.

dialogue parent enfant comportement école
©Canva Pro

Comment réagir aux troubles de comportement de mon enfant ?

Découvrir que son enfant rencontre des difficultés de comportement à l’école peut être source d’inquiétude, voire de culpabilité. Pourtant, il est essentiel de garder à l’esprit que l’enfant est en pleine construction et qu’il a besoin d’être accompagné, sans excès de sévérité ni laxisme. Le rôle des parents est d’aider à poser un cadre sécurisant tout en restant à l’écoute, en collaboration avec l’équipe éducative.

Écouter l’école et l’enfant

La première étape consiste à accueillir les retours des enseignants sans les nier ni les minimiser. Ils observent l’enfant dans un contexte collectif, différent de la maison, et leurs remarques sont précieuses. Par exemple, si la maîtresse signale des colères fréquentes, même si elles ne se produisent jamais à la maison, il faut prendre ces observations au sérieux.

En parallèle, il est essentiel d’écouter la version de l’enfant. Peut-être vit-il une injustice, une incompréhension ou une frustration ? Le laisser exprimer son ressenti permet de mieux comprendre la situation et d’instaurer un climat de confiance.

Rappeler les règles et poser un cadre clair

Les enfants ont besoin de repères stables pour se sentir en sécurité. Lorsqu’un comportement inacceptable est identifié, il est nécessaire de rappeler la règle et ses limites, sans crier. On commencera par énoncer à nouveau la règle comme « À l’école, on ne tape pas ses camarades ». Puis on proposera des solutions pour mieux gérer sa colère ou sa frustration : « si tu es en colère, tu peux demander à un adulte de t’aider. » De fait, il s’agit de trouver un équilibre et de poser des limites fermes sans humilier l’enfant. En outre, les règles doivent être cohérentes entre la maison et l’école pour éviter toute confusion et maximiser leur compréhension. Les écarts et manquements doivent faire l’objet d’une reprise systématique et graduée en fonction de l’erreur.

Privilégiez les sanctions éducatives qui visent à réparer et non à punir sans visée constructive. Par exemple, mettre au coin peut aider à se calmer certes mais renforce la sensation d’isolement et d’incompréhension. Donnez plutôt des tâches qui « rachètent » les bêtises commises en aidant un membre de la famille ou en prenant soin d’une plante ou d’un animal de compagnie.

Se faire aider par des professionnels si besoin

Si les comportements persistent ou s’aggravent, il peut être utile de consulter un professionnel. Un psychologue pour enfants, un médecin scolaire ou un pédopsychiatre peuvent aider à poser un diagnostic ou à accompagner l’enfant dans la gestion de ses émotions.

En effet, il est crucial de vérifier si l’enfant souffre d’un trouble du neuro-développement (TND) ou d’une pathologie mentale afin d’assurer une prise en charge sur mesure. Ainsi, il arrive qu’un enfant très agité présente un TDAH et ait besoin d’outils et d’aménagements en classe et à la maison adaptés à son handicap. De même un enfant anxieux, ou encore à haut potentiel intellectuel a besoin d’un cadre de travail spécifique pour se mettre au travail. Les psychologues et professionnels de la rééducation et adaptation fonctionnelle sont souvent d’une très grande aide pour accompagner ces profils.

Poser un diagnostique n’a pas vocation à « coller une étiquette », mais à permettre de mieux comprendre l’enfant et à mettre en place des solutions adaptées à ses besoins (TDAH, trouble dys, autisme, dépression, HPI, etc.). En cas de doute, demandez à votre médecin traitant ou pédiatre de vous prescrire un bilan en neuro-psychologie et/ou en orthophonie. Vous pouvez contacter un centre spécialisé comme un CMP (Centre Médico-Psychologique) ou un CMPP (Centre Médico-Psycho Pédagogique) en fonction des pistes soulevées ou vous adresser directement à un professionnel indépendant.

comportement élève en classe
©Canva Pro

Quelles solutions concrètes pour améliorer le comportement de mon enfant ?

Lorsqu’un enfant présente des difficultés de comportement à l’école, il est essentiel de mettre en place un accompagnement adapté, en mobilisant à la fois les ressources scolaires, médicales et familiales. L’objectif est de l’aider à mieux réguler ses émotions et à retrouver un cadre rassurant pour apprendre.

Rééducation et accompagnement scolaire

L’école dispose de dispositifs pour accompagner les enfants en difficulté.

  • Le PPRE (Programme personnalisé de réussite éducative) peut être proposé dès la maternelle ou l’élémentaire. Il s’agit d’un plan d’action individualisé qui cible les besoins de l’enfant et met en place des objectifs précis, par exemple améliorer la concentration ou gérer la colère.
  • Un maître spécialisé (enseignant spécialisé dans l’aide aux élèves en difficulté) peut intervenir pour travailler sur le comportement et les apprentissages.
  • Le psychologue scolaire apporte un regard extérieur, évalue les difficultés de l’enfant et conseille parents comme enseignants. Même si son rôle n’est pas de faire des séances thérapeutiques régulières, il peut orienter vers les bonnes structures.

Structures spécialisées et associations

En dehors de l’école, des structures de soins et d’accompagnement existent :

  • Les CMPP (Centres médico-psycho-pédagogiques) proposent une prise en charge pluridisciplinaire (psychologues, orthophonistes, psychomotriciens…).
  • Les CMP (Centres médico-psychologiques) accueillent les enfants et leurs familles pour un suivi psychologique ou psychiatrique.
  • Des associations locales ou réseaux parentaux offrent des groupes de parole, de médiation ou d’accompagnement parental pour ne pas rester seul face aux difficultés.

Par exemple, un enfant qui manifeste une forte anxiété à l’école pourra être suivi dans un CMPP, avec un travail conjoint entre psychologue et orthophoniste.

Vérifier les causes médicales ou physiologiques

Avant de conclure à un trouble du comportement, il faut écarter les causes médicales.

  • Un problème de vue (myopie, astigmatisme) ou d’audition (otites, surdité) peut perturber l’attention et donner l’impression que l’enfant « n’écoute pas ».
  • Des troubles du sommeil ou une alimentation déséquilibrée peuvent accentuer l’agitation ou la fatigue nerveuse.
  • Des pathologies métaboliques comme le diabète entrainent également de brusques changements d’humeur, de l’agitation et un besoin impérieux de se rendre aux toilettes
  • Évaluer d’éventuels troubles psychiatriques ou psychologiques.
comportement confiant élève en classe
©Canva Pro

Renforcer le lien parent-enfant et l’estime de soi

Enfin, au quotidien, la famille joue un rôle central pour aider l’enfant à retrouver confiance en soi.

  • Passer ensemble du temps de qualité : activités sportives, artistiques, culturelles qui valorisent ses réussites.
  • Donner des responsabilités adaptées à l’âge de l’enfant (prendre soin d’un animal, aider au jardin, préparer un repas) renforce l’estime de soi.
  • Favoriser la détente avec des outils simples : relaxation, histoires audio, jeux de société qui apaisent après l’école.
  • Être attentif aux signes de stress, d’angoisse, de harcèlement ou de phobie scolaire, qui peuvent être à l’origine de comportements difficiles.

Face aux comportements problématiques à l’école, une approche globale est indispensable. Elle repose d’abord sur un dialogue étroit entre les parents, les enseignants et les professionnels (médecins, psychologues, orthophonistes) pour poser un diagnostic précis. Cela permet d’écarter ou d’identifier d’éventuels troubles (TSA, TDAH, HPI, troubles des apprentissages, etc.) ou problèmes de santé sous-jacents, et d’éviter toute stigmatisation de l’enfant. Si aucun trouble n’est avéré, ces comportements — souvent transitoires — s’améliorent généralement avec la résolution des difficultés personnelles ou familiales (séparation, deuil, naissance, etc.) et un accompagnement adapté. Dans tous les cas, des outils concrets (PAP, PPS, aménagements pédagogiques) peuvent être mis en place pour soutenir l’enfant, en collaboration avec l’école et les spécialistes.

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