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Allergies chez les jeunes enfants : ce qu’il faut savoir

allergie enfants

Éternuements intempestifs, rougeurs, asthme, troubles digestifs… La liste des symptômes liés aux allergies est longue, et le nombre d’enfants touchés dans leur quotidien l’est aussi. En effet, les allergies chez les jeunes enfants sont de plus en plus fréquentes et influencent la qualité de vie. Faisons ensemble le tour des différents types d’allergies, symptômes, traitements et aménagements possibles.

Le point sur les allergies infantiles en France

Les allergies chez les enfants sont en augmentation constante depuis plusieurs décennies.

Quelques données chiffrées sur les allergies dans le monde et en France

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 30 à 40 % de la population mondiale présente une ou plusieurs formes d’allergies. Cela fait des allergies la quatrième maladie chronique au monde, derrière les cancers, le sida et les maladies cardiovasculaires. Les projections de l’OMS montrent que d’ici 2050, une personne sur deux présentera une ou plusieurs allergies. « En France, le nombre de personnes souffrant d’une allergie a doublé en 20 ans, et notamment chez les enfants et les adolescents. » (Tom Pousse)

En France, près de 30 % des enfants souffrent d’allergies, avec une prévalence particulièrement élevée pour les allergies alimentaires et respiratoires, puisque ce sont « 8 % des enfants qui souffrent d’une allergie alimentaire [et sur] 4 millions de personnes [souffrant d’asthme] un tiers sont âgées de moins de 15 ans. En moins de 20 ans, le nombre d’adolescents asthmatiques a augmenté de plus de 40 %. » (Tom Pousse)

Plusieurs facteurs sociétaux et environnementaux contribuent à cette augmentation.

Pollution de l’air : asthme et rhinite allergique

L’augmentation de la pollution atmosphérique est un facteur majeur dans l’augmentation des allergies respiratoires. « Une étude publiée en 2022 a montré que le trafic automobile était responsable de 2 millions de cas d’asthme chaque année chez les enfants, à cause du dioxyde de carbone (CO2) et du dioxyde d’azote (NO2) notamment émis par les véhicules diesel. » (Science et Avenir) 

rhinite allergique pollen
©Canva Pro

Changement climatique : alerte aux pollens pour les allergiques

Les saisons polliniques sont plus longues et plus intenses, ce qui augmente l’exposition aux allergènes. « Selon une étude publiée en 2022 dans Nature Communications, d’ici la fin du siècle, la quantité de pollen produite pourrait augmenter de 40%. » (Science et Avenir).

« L’exposition de la population aux pollens constitue un enjeu de santé publique compte tenu du nombre de personnes concernées par des allergies en France : de l’ordre de 20 % des enfants à partir de 9 ans et de 30 % des adultes, en augmentation ces dernières années dans les pays industrialisés. » (Ministère de la Santé)

Mode de vie : trop d’hygiène en cause ?

Les modes de vie modernes, avec une hygiène accrue et une exposition réduite aux microbes, peuvent influencer le développement du système immunitaire des enfants, les rendant plus susceptibles aux allergies.

Alimentation : toujours plus d’allergies alimentaires

L’introduction précoce de certains aliments et la diversification alimentaire peuvent jouer un rôle dans le développement des allergies alimentaires. Par ailleurs, la consommation de produits ultra-transformés aurait également une influence sur l’apparition des allergies alimentaires.

De nombreuses études sont en cours pour tester plusieurs hypothèses quant à leurs causes : la moindre exposition au bétail (prévalence accrue des allergies en milieu urbain), le conditionnement des aliments, l’exposition à des produits potentiellement allergisants (arachide) par le biais de cosmétiques avant leur introduction par voie orale… Pour l’heure, il semblerait que plusieurs facteurs interagissent pour expliquer la survenue d’une allergie alimentaire.

Les différents types d’allergies et leurs symptômes

Plusieurs types d’allergies peuvent toucher les enfants, avec des symptômes de durée et d’intensité variée.

Les allergies alimentaires

Les allergies alimentaires sont courantes chez les jeunes enfants. Les aliments les plus fréquemment impliqués sont le lait de vache, les œufs, les arachides, les noix, le soja, le blé, le poisson et les crustacés.

Il est important de distinguer les allergies alimentaires des intolérances alimentaires. Une allergie alimentaire implique une réaction du système immunitaire, qui peut aller jusqu’à un choc anaphylactique, « réaction allergique hyper-aiguë qui peut entraîner la mort en quelques minutes. » (Institut Pasteur)
Ce n’est pas le cas de l’intolérance alimentaire (comme l’intolérance au lactose), dont les manifestations sont moins sévères et ne mettent pas la vie en danger.

Il est également important de noter que certaines allergies et intolérances peuvent être transitoires et disparaître avec l’âge. Ainsi, « les intolérances au lactose, aux œufs et au gluten disparaissent chez environ 80 % des enfants en grandissant, contre seulement 20 à 25 % chez ceux qui sont allergiques aux arachides. » (National Geographic)

Les symptômes peuvent inclure des démangeaisons, des gonflements, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des difficultés respiratoires et des réactions cutanées comme l’urticaire. Les signes d’alerte d’une réaction allergique grave (anaphylaxie) incluent des difficultés respiratoires, un gonflement de la gorge, une chute de la pression artérielle, une accélération du pouls et une perte de conscience.

allergie alimentaire enfant
©Canva Pro

Les allergies respiratoires

Les allergies respiratoires comprennent l’asthme allergique, la rhinite allergique (rhume des foins) et les allergies aux acariens, aux moisissures et aux squames d’animaux. Ces allergies sont souvent saisonnières et peuvent être déclenchées par des allergènes présents dans l’air. Pour rappel, l’asthme est « une maladie respiratoire provoquée par une contraction anormale des muscles bronchiques et une inflammation des muqueuses. » (Tom Pousse)

« L’asthme altère considérablement la qualité de vie. Il entraîne des insomnies, une baisse d’activité et un absentéisme à l’école ou au travail. Ses conséquences peuvent être graves lorsqu’il n’est pas pris en charge correctement ou lorsqu’il échappe au contrôle des traitements. Un asthme mal contrôlé peut conduire à une altération de la fonction respiratoire. » (Inserm)

Les symptômes peuvent inclure des éternuements, un écoulement nasal, des démangeaisons nasales, des yeux rouges et larmoyants, une toux, une respiration sifflante et des difficultés respiratoires. Les signes d’alerte d’une crise d’asthme grave montrent une respiration très difficile, une incapacité à parler, une coloration bleutée des lèvres et des ongles, et une confusion ou une somnolence.

Les allergies cutanées

Les allergies cutanées, comme l’eczéma et l’urticaire, sont fréquentes chez les enfants. Elles surviennent après une exposition à des allergènes alimentaires, des produits chimiques, des plantes ou des piqûres d’insectes.

Les symptômes incluent des rougeurs, des démangeaisons, des gonflements, des cloques et des desquamations. Les signes d’alerte d’une réaction grave incluent une propagation rapide des rougeurs et des gonflements, ainsi que des signes d’infection comme une augmentation de la douleur, un écoulement de pus et de la fièvre.

allergie cutanée enfant
©Canva Pro

Les allergies aux médicaments

Les réactions allergiques aux médicaments peuvent survenir chez les enfants, bien qu’elles soient moins fréquentes que les autres types d’allergies. Les antibiotiques, comme la pénicilline, sont souvent en cause.

Les symptômes se manifestent par des éruptions cutanées, des démangeaisons, des gonflements, des difficultés respiratoires et des réactions anaphylactiques. Les signes d’alerte d’une réaction grave incluent : des difficultés respiratoires, un gonflement de la gorge, une chute de la pression artérielle et une perte de conscience.

Les manifestations allergiques varient d’un enfant à l’autre, s’additionnent, évoluent, voire disparaissent en grandissant. Essayez de noter tous les éléments observés avant toute consultation : contexte, facteurs déclenchants, durée et intensité de la crise, amélioration ou aggravation en fonction des mesures prises, effets des traitements… Vous faciliterez ainsi la prise en charge médicale de votre enfant.

Dépistage, diagnostic et prévention des allergies de l’enfant

Le dépistage et le diagnostic des allergies chez les enfants impliquent plusieurs étapes et peuvent nécessiter la consultation de différents spécialistes.

Le dépistage des allergies commence souvent par un examen physique et une discussion détaillée sur les antécédents médicaux de l’enfant et de sa famille. En effet, le facteur héréditaire augmente le risque pour l’enfant de développer des allergies. En revanche, leur manifestation et l’efficacité des traitements sont propres à chaque individu.

Différents spécialistes sont susceptibles d’assurer le suivi des personnes allergiques. En cas de doute vous pouvez consulter votre médecin généraliste qui vous orientera. Les pédiatres prennent en charge la plupart des allergies, notamment pour le suivi des traitements de fond, mais ils ne disposent pas des équipements nécessaires à la réalisation des tests. Ils vous réorienteront vers des spécialistes allergologues, pneumologues et dermatologues, spécialisés ou non en pédiatrie.

Certains allergologues cumulent également la spécialité de pneumologue et peuvent vous orienter vers d’autres services d’allergologie plutôt spécialisés vers les troubles digestifs et cutanés. Dans des cas précis, les immunologistes participent également à la prise en charge de jeunes patients, notamment dans les cas les plus sévères ou présentant des allergies croisées.

allergie aux squames d'animaux
©Canva Pro

Les tests allergiques

Plusieurs tests existent pour vérifier si un patient présente une allergie, qu’elle soit au pollen, à un aliment, à un médicament, aux acariens ou aux insectes…

Le bilan sanguin allergique

Dans une première intention, le médecin demandera sans doute une analyse de sang pour évaluer les taux IgE.

« Les immunoglobulines E (IgE) correspondent à une classe d’anticorps uniquement retrouvés chez les mammifères. Protéines du système immunitaire, elles peuvent parfois se montrer dangereuses lorsqu’elles provoquent des allergies sévères. […] Les IgE sont produites par les plasmocytes dérivés des lymphocytes B. Lorsqu’elles se lient à l’antigène auquel elles sont spécifiques, elles entraînent une réponse immunitaire dirigée précisément contre cet intrus. » (Futura).

Ainsi, les IgE reconnaissent certains allergènes. Elles déclenchent alors les cellules de l’immunité (basophiles, éosinophiles et mastocytes) et entraînent une réaction inflammatoire. S’ensuit une libération de l’histamine qui provoque des symptômes allergiques (nez qui coule, asthme, yeux rouges qui grattent, démangeaisons, douleurs abdominales…). La dose d’IgE dans un bilan sanguin met en évidence la présence des anticorps et en mesurant leur quantité on peut aussi évaluer le degré de réponse à un allergène spécifique.

Concernant les allergies alimentaires, la prise de sang permet de donner une première indication sur certains groupes d’aliments. Le test le plus utilisé est celui du Trophatop : lait de vache, œuf, arachide, moutarde, blé, soja, poisson, noisette, crevette, kiwi, bœuf, sésame.

dépistage allergie enfant
©Canva Pro

Les tests cutanés pour dépister les allergies

Lorsque la prise de sang n’a pas permis de désigner précisément un allergène, le médecin allergologue a généralement recours aux tests cutanés. Les prick-tests et APT (Atopy Patch Test) sont couramment utilisés pour diagnostiquer les allergies. Ils consistent à appliquer une petite quantité d’allergène sur la peau et à observer la réaction. Une zone test permet de comparer la réaction en mesurant le diamètre de la manifestation cutanée. Plus elle est étendue, plus elle révèle l’intensité de la réaction à un allergène. D’autres examens peuvent venir confirmer ou affiner le résultat, notamment en faisant varier le facteur temps.

Les tests de provocation allergique

Certains allergènes jugés potentiellement trop dangereux pour le patient peuvent être dépistés dans un cadre médical sécurisé. Lors des tests de provocation, l’enfant est exposé à de petites quantités d’allergènes sous surveillance médicale, le plus souvent en milieu hospitalier. Ils permettent de confirmer une allergie médicamenteuse, respiratoire ou alimentaire sévère. Une équipe médicale intervient en cas d’urgence et apporte son expertise pour préciser le diagnostic.

Quelle prévention possible des allergies ?

La prévention des allergies implique plusieurs stratégies, notamment l’évitement des allergènes connus, la gestion de l’environnement pour réduire l’exposition aux allergènes, et l’éducation de l’enfant et de son entourage dans la gestion des allergies. Cela implique un travail de concertation entre les équipes médicales, la famille et l’école afin d’assurer un cadre sécurisé et efficace à l’enfant. Celui-ci doit pouvoir comprendre sa pathologie, car de son autonomie et de sa responsabilisation dépendent aussi la réussite du traitement de fond et de la gestion des crises.

Qu’est-ce qu’une allergie croisée ?

Les allergies croisées se caractérisent par des réactions à des protéines similaires ou liées entre elles. Par exemple, les enfants allergiques au pollen des graminées doivent être prudents avec le céleri et certaines épices. De même, une allergie aux acariens peut entraîner des réactions aux crustacés et aux mollusques. Enfin, les personnes allergiques au latex doivent également faire attention à l’avocat, au kiwi et à la banane.

Ces allergies croisées peuvent se manifester dès la première exposition à l’allergène, contrairement à d’autres types d’allergies. On estime que près de 70 % des individus allergiques aux pollens d’arbres peuvent également présenter des réactions croisées avec certains aliments.

allergie croisée enfant
©Canva Pro

Traitements, prises en charge et protocole à l’école (PAI)

Le traitement des allergies chez les enfants dépend du type d’allergie et de la gravité des symptômes. Votre médecin vous expliquera comment et quand prendre les médicaments et rédigera certainement un PAI pour que votre enfant ait le droit de prendre son traitement à l’école.

Voici les mesures les plus fréquemment adoptées :

Évitement des allergènes

La première étape dans la gestion des allergies consiste à éviter les allergènes connus. Cela peut impliquer des changements dans l’alimentation, l’environnement domestique et les activités de l’enfant (notamment à certaines périodes de l’année). L’enfant peut aussi être autorisé à apporter son propre repas en cas d’allergies alimentaires détaillées dans un PAI. C’est le médecin qui établit la liste des aliments exclus et qui rédige le document précisant que l’enfant apportera son propre repas à la cantine. Celle-ci ne peut pas refuser la décision du médecin et doit accueillir l’enfant dans la salle de restauration collective. Elle ne peut en aucun cas obliger la famille à s’organiser pour que l’enfant déjeune en dehors de l’école.

broncodilatateur asthme enfant
©Canva Pro

Médicaments

Les antihistaminiques, les corticostéroïdes, les bronchodilatateurs et les auto-injecteurs d’adrénaline (pour les réactions anaphylactiques) sont couramment utilisés pour traiter les symptômes des allergies. Certains médicaments sont à prendre en traitement de fond, au long cours. D’autres sont réservés aux crises et s’accompagnent aussi de gestes de premiers secours et d’un protocole d’alerte auprès du SAMU.

Immunothérapie

L’immunothérapie, ou désensibilisation, fonctionne pour certains types d’allergies, comme les allergies aux pollens et aux acariens. Elle consiste à exposer progressivement l’enfant à des quantités croissantes de l’allergène pour réduire la sensibilité. Actuellement, ces traitements se font par administration de gouttes sublinguales. Dans les cas les plus à risque, les traitements sont pris à l’hôpital, le plus souvent sous forme d’injection sous-cutanée.

Le Projet d’Accueil Individualisé (PAI) à l’école

Pour les enfants allergiques scolarisés, on peut mettre en place un Projet d’Accueil Individualisé (PAI). Ce projet est élaboré en collaboration avec le médecin traitant, les parents et l’école. Il décrit les mesures à prendre pour éviter les allergènes, mais aussi les symptômes à surveiller et les actions à entreprendre en cas de réaction allergique. L’enseignant en prend connaissance dès sa signature. Ainsi, il sait quelle conduite tenir en cas de manifestations allergiques, notamment la prise de médicaments (antihistaminiques, bronchodilatateurs, etc.). Il peut en outre être amené à administrer une piqûre d’adrénaline en cas de symptômes graves et dans l’attente des secours.

Toute l’équipe éducative (enseignants, surveillants, directeur) en charge de l’enfant doit être au courant des gestes à pratiquer en cas d’urgence. L’enfant dispose d’une trousse fermée à son nom avec ses médicaments et l’ordonnance rangée dans une armoire à laquelle seuls les adultes ont accès. En cas de sortie scolaire, quelle qu’en soit la durée (de quelques heures à une semaine en classe nature), l’enseignant conserve le PAI avec lui et se tient prêt à administrer les médicaments si besoin est.

Des innovations pour mieux vivre avec les allergies

Face à l’augmentation des allergies chez les jeunes enfants, de nouvelles solutions voient le jour pour faciliter le quotidien des familles. C’est le cas de la startup française Ludocare, qui développe des compagnons médicaux connectés pour aider les enfants à mieux suivre leurs traitements. Leur robot Joe, par exemple, rend la prise de médicaments plus ludique et rassurante grâce à une interface vocale adaptée aux plus jeunes, un suivi personnalisé et des rappels bienveillants. Ce type d’innovation, à la croisée de la santé, de la pédagogie et de la technologie, représente une vraie avancée dans l’autonomisation des enfants malades et le soulagement des parents. Un bel exemple de ce que peuvent apporter les nouvelles technologies au service du bien-être des enfants allergiques.

Les allergies chez les jeunes enfants sont un problème de santé courant qui peut avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. Au moindre doute, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre, qui prescrira les examens de contrôle nécessaires à l’identification du ou des allergènes. Il peut prescrire un traitement pour soulager l’enfant au quotidien et lors des crises, et vous orienter vers des spécialistes. Correctement prise en charge, une allergie peut être encadrée et sécurisée pour permettre à l’enfant de vivre normalement. Aménagement de l’environnement, restrictions, régime spécifique, PAI, médicaments et désensibilisation, plusieurs solutions existent.

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