Enseignante, blogueuse éducation et passionnée de littérature jeunesse, Lauriane a pour leitmotiv la pédagogie active, notamment par le théâtre, et la lecture pour tous. Retrouver tous ses articles
Les journées d’école de nos enfants tiennent parfois de l’agenda d’un ministre. 8h30, course de relais dans la cours, 9h30 évaluation de calcul, 10h10 concours d’élastique entre CE2, 10h30 atelier chorale… Avec une activité différente toutes les 30 ou 50 minutes jusqu’à 16h30 suivi de l’étude ou d’une activité extra-scolaire, l’enfant ne rentre pas chez lui avant 18h30/19h. Pas le temps de décompresser ! Cet emploi du temps bien rempli suscite aussi bien fatigue mentale que physique et se conclut souvent sur des pleurs ou de l’agitation. Dans ces conditions, comment ménager une phase de transition adaptée aux besoins de l’enfant et qui lui permette de retrouver sérénité et bien-être ? Voici quelques conseils et astuces pour vivre au mieux le retour d’école et apaiser les angoisses de nos loulous.
Tensions et stress scolaire
Dans son rapport Le bien-être des élèves à l’école et au collège, la DEPP relève les motifs de satisfaction et d’insatisfaction des élèves. « Plus de 70 % d’entre eux répondent qu’ils s’y sentent bien, que leur(s) salle(s) de classe leur convient (conviennent), qu’ils aiment leur classe et qu’ils sont satisfaits de leur(s) enseignant(s). […] 85 % des élèves sont contents d’apprendre de nouvelles choses et 65 % déclarent être contents d’aller à l’école/au collège. » (education.gouv.fr).
Par ailleurs, « 57% des élèves pensent qu’ils travaillent trop à l’école/au collège. Ils sont 59% à affirmer qu’ils ont trop de devoirs à faire à la maison et près de 62% à ne pas apprécier les évaluations. […] Ainsi, 66% des élèves ont peur d’avoir de mauvaises notes et 64% ont peur quand leur enseignant met un mot dans le cahier de liaison ou leur carnet de correspondance ; environ 50% des élèves déclarent avoir peur de se tromper quand ils font des exercices. » (education.gouv.fr)
Ces constats nous permettent de prendre l’ampleur de la pression et des angoisses qui perturbent des écoliers. La peur de l’échec, de ne pas réussir à apprendre semble à la mesure de l’enthousiasme des enfants à apprendre. Ils ont envie d’étendre leurs connaissances, mais craignent de ne pas y arriver.
En outre, d’autres facteurs – environnementaux et psycho-sociaux – influent également sur le bien-être des enfants à l’école.
Pourquoi mon enfant rentre-t-il stressé de l’école ?
Les facteurs de stress scolaire sont nombreux et dépendent aussi bien de la personnalité de l’enfant, de la pédagogie de l’équipe éducative que des interactions entre pairs.
S’intégrer dans une structure collective
En maternelle, l’entrée à l’école signifie bien souvent un changement d’échelle et de rythme. En fonction du mode de garde de l’enfant pendant ses premières années, celui-ci s’adapte plus ou moins facilement à son nouvel environnement. La cour, la cantine, les couloirs, l’enchainement des activités réclament une attention soutenue et une certaine résistance au bruit et à la fatigue. Les enfants se plaignent fréquemment d’être bousculés par les plus grands et noyés dans le brouhaha des jeux ou des couverts qui s’entrechoquent au réfectoire. La sieste permet en théorie de recharger les batteries, mais certains enfants refusent de lâcher prise et ne parviennent pas à se reposer en début d’après-midi. Cela peut provoquer des problèmes de comportement en fin de journée : apathie ou effervescence, cris, pleurs, etc.
Chez les plus grands de l’école élémentaire, les principes de la vie en collectivité sont pleinement acquis. Mais ils ne sont pas forcément mieux supportés. La sensation de vivre dans un bouillonnement perpétuel, d’enchainer les activités et interactions créent toujours des tensions. Certes elles sont mieux gérées par les enfants de 6 à 10 ans, mais il n’en demeure pas moins des sautes d’humeur en fin d’après-midi. Certaines journées d’élémentaire peuvent être extrêmement chargées. Bien connaître l’emploi du temps de son enfant et sa charge de travail (devoirs, évaluation, exposés) est indispensable pour bien l’accompagner tout au long de la semaine. En anticipant les grosses journées, en répartissant la quantité de travail du soir et du week-end, on peut aider l’enfant à ne plus se sentir débordé.
En effet, après une journée de cours et 1h d’étude, il est normal que l’enfant soit fatigué. Et s’il enchaine avec une activité extra-scolaire, c’est peut-être trop pour lui… Certains enfants ont besoin de bouger, d’autres de s’isoler au calme. S’ils ne peuvent s’octroyer ni l’un ni l’autre, il s’ensuit un déséquilibre qui peut affecter la santé physique et mentale de l’enfant. En observant ses comportements, nous, parents, pouvons déterminer quels sont ses besoins et discuter avec lui de la meilleure organisation possible pour y répondre.
La pression des notes et le burn-out scolaire
Comme le montre l’étude de la DEPP, les enfants ont fréquemment le sentiment d’être dépassés en classe. En pédagogie, on parle de « surcharge cognitive » pour désigner le moment où l’apprentissage atteint ses limites face à un trop plein d’informations. Inutile donc d’insister si votre enfant ne parvient pas à apprendre par coeur ses tables ou sa poésie en une soirée. En fractionnant les temps d’apprentissage en petites unités de temps, votre enfant a plus de chance de réussir à mémoriser ses leçons. En réactivant le lendemain les acquis de la veille, il consolide ses apprentissages, sans pression.
La peur de l’échec a des effets redoutables sur les capacités de travail d’un enfant. S’il pense ne pas réussir avant même d’avoir commencé, revoyez avec lui sa méthode de travail et conseillez-le sur les outils les plus adaptés à son profil d’intelligence. Peut-être a-t-il besoin de mobiliser son corps, de manipuler ou encore de s’appuyer sur une mélodie ? Howard Gardner, psychologue du développement, a montré comment, grâce à sa théorie des intelligences multiples, il est possible de stimuler plusieurs types d’intelligence pour apprendre.
En classe, la plupart des exercices requièrent les intelligences logico-mathématique et linguistique. Toutefois, la pédagogie différenciée peut également s’appuyer sur l’intelligence musicale, kinesthésique, visuo-spatiale, inter ou intra-personnelle et naturaliste. Ce sont autant de pistes pour renouer avec la réussite et l’estime de soi, deux facteurs également indispensables pour vaincre la phobie scolaire. Moins répandues en primaire qu’au collège, les absences non justifiées concernent néanmoins 7% des effectifs en moyenne (education.gouv.fr). On peut légitimement supposer que la peur de l’évaluation et de l’échec peuvent créer un climat anxiogène et générer des absences.
De même, l’ennui ou le désintérêt pour certains enseignements diminuent l’attention et la motivation. Ils peuvent également provoquer des troubles du comportement, de l’absentéisme, voire un burn out scolaire. Cela se vérifie chez certains enfants TDAH ou ayant un trouble dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie) ou encore les enfants HPI.
Les interactions sociales et les problèmes de harcèlement
Autre frein important au bien-être scolaire : la difficulté à socialiser avec ses camarades. De la simple timidité à l’introversion, la capacité de l’enfant à sociabiliser constitue souvent un marqueur important de son ressenti scolaire. Un enfant qui cultive de nombreuses amitiés et qui est à l’aise avec les autres élèves apprécie souvent davantage l’école qu’un enfant « renfermé ». Cela ne signifie pas qu’un enfant « réservé » rejette pour autant l’école, car il peut très bien y trouver son compte en restant en retrait. Mais il peut ne pas accepter le fait d’être obligé de travailler en groupe ou de participer à un jeu sportif collectif. Si l’enfant est forcé d’aller contre sa nature toute la journée, il est normal qu’en fin de journée, il laisse éclater son mécontentement. Essayez de chercher avec lui les causes de sa colère et quelles solutions conviendraient pour améliorer la situation (théâtre, jeu de rôle, thérapie cognitivo-comportementale, etc.).
Par ailleurs, lorsque l’enfant se sent écarté ou tout simplement « pas comme les autres », le décalage qui se crée par rapport au groupe peut lui être préjudiciable. Ne sachant pas comment se comporter avec les autres, il peut faire l’objet de moqueries et être exclu, notamment pendant les récréations. Lorsque ce contexte perdure, il s’accompagne parfois de troubles anxieux. Quand l’enfant sort de l’école, il semble abattu, refuse de parler et se fâche pour un rien. En cas de changement de comportement, il ne faut pas hésiter à l’interroger afin d’évaluer la situation. Est-il harcelé ? Se moque-t-on de lui ? En a-t-il parlé à un adulte de l’école ? Il existe des solutions et même des astuces pour désamorcer des situations de harcèlement.
N’attendez pas que les difficultés s’additionnent et agissez préventivement pour armer votre enfant contre d’éventuels harceleurs. Consultez à ce sujet les ouvrages et conférences enregistrées d’Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste des souffrances en milieu scolaire.
Quels sont les signes que mon enfant a besoin de décompresser après l’école ?
Chaque enfant est différent, évolue constamment et change d’attitude en fonction du lieu et des personnes qui l’entourent. Quand vous allez chercher votre enfant à la sortie de l’école, vous ne savez rien de ce qu’il a vécu la journée. Un temps de « retrouvailles » est donc nécessaire pour que vous vous reconnectiez l’un à l’autre ! Si à ce moment crucial, vous n’êtes pas pleinement disponible, vous risquez de ne pas déceler correctement ses émotions.
Tout comme une séance de thérapie commence traditionnellement par « comment allez-vous ? », vous pouvez garder ce principe en interrogeant de la manière la plus neutre possible votre enfant. Ne laissez pas transparaître votre propre crainte concernant un contrôle de géographie insuffisamment révisé ou un cours de piscine anxiogène pour un non-nageur. Laissez votre enfant occuper cet espace d’expression en y déroulant toute la palette de ses émotions.
Mauvaise humeur, désobéissance, colère
C’est sans doute le type comportement que nous appréhendons le plus en sortie d’école. Nous voudrions que notre enfant soit content de sa journée et content de nous retrouver pour nous raconter ce qu’il a appris et fait d’intéressant. Au lieu de cela, nous écopons d’un regard courroucé, d’un sac jeté à terre ou encore d’une course de vitesse vers la porte de sortie. Que s’est-il passé aujourd’hui ? La mauvaise humeur provient souvent d’une mésentente avec un camarade ou de la réprimande d’un adulte. Il peut aussi s’agir d’un interdit qui l’a limité dans son expression verbale ou corporelle et a généré de la frustration. Dans tous les cas, essayez de savoir ce qui a provoqué son mécontentement.
Restez à l’écoute sans juger et posez-lui des questions pour l’amener à affiner sa réflexion. Tu n’as pas eu le droit de parler ? Est-ce que la maîtresse avait demandé de lever la main ? Bien souvent, l’enfant prend conscience qu’il a dépassé certaines limites et qu’il s’est heurté à la règle. Votre compréhension et le rappel des règles de la classe suffisent souvent à désamorcer la colère. Proposez à votre enfant de se projeter dans une situation similaire pour évaluer les moyens d’éviter qu’un conflit ne survienne à nouveau.
Fatigue, agitation, tristesse
Votre loulou est à plat à la sortie de l’école ? Il vous accueille la mine sombre, il boude et affiche une expression de tristesse ? De deux choses l’une : soit il souffre d’une carence (alimentation, sommeil, activité physique), soit il s’est ennuyé toute la journée. Si votre enfant n’a pas de conflit particulier avec un de ses camarades et qu’il s’entend bien avec son enseignant, essayez de savoir ce qu’il a appris. A-t-il trouvé cela facile ou difficile ? Comment s’y est-il pris pour réaliser les activités et exercices ? A-t-il eu besoin d’aide ?
L’ennui peut être le signe d’un décrochage scolaire dont les causes sont multiples. Un enfant en difficulté, qui a des lacunes, peine à suivre au même rythme que les autres. Il peut se sentir « largué » et ne pas oser demander de l’aide, ce qui aggrave son décrochage. Les enseignants sont vigilants à détecter les enfants qui n’ont pas compris. Mais tant qu’un exercice n’a pas été évalué individuellement, une situation d’échec peut perdurer sans que l’on s’en rende compte.
À l’opposé, si un élève réussit plus rapidement son travail que les autres, il va vite s’ennuyer. Dans ce type de situation, deux comportements prédominent. Soit l’enfant s’agite et perturbe la classe, soit il somnole en attendant la sonnerie. Dans les deux cas, il peut avoir l’impression d’avoir perdu son temps et en être profondément affecté. Son besoin de décompresser en fin de journée sera probablement conséquent pour évacuer sa frustration. Même s’il semble fatigué physiquement, il peut s’agir plutôt de fatigue nerveuse. Se détendre, quitter la collectivité et ses problématiques facilite le retour à un état plus serein.
Troubles de l’appétit et du sommeil
Le rythme scolaire impose aux enfants de manger et dormir à heure fixe. Cela peut ne pas convenir à votre enfant. En fin de journée, il est affamé car il n’a rien mangé à la cantine. Après un bon goûter il retrouve sa bonne humeur et vous raconte volontiers sa journée. Attention toutefois aux collations trop riches qui coupent l’appétit pour le dîner. Afin d’éviter une surconsommation de sucre et de mauvaises calories, veillez à équilibrer ce repas. Il doit fournir l’énergie suffisante pour attendre jusqu’au soir, sans empiéter sur les besoins nutritionnels indispensables à la croissance de l’enfant.
De même, en maternelle, les enfants qui font la sieste peuvent avoir du mal à s’endormir le soir. Si cette pause méridienne remet en cause leurs besoins de sommeil, elle peut perturber l’endormissement. Il faut souvent attendre plusieurs semaines avant que l’enfant s’auto-régule, soit en dormant moins à l’école, soit en se couchant plus tard chez lui. Par ailleurs, un enfant qui vit des tensions à l’école peut avoir des nuits agitées, faire des cauchemars, etc. Investiguez auprès de votre enfant et de la maitresse pour savoir comment se déroulent ses journées. Après avoir identifié une difficulté scolaire ou relationnelle, vous pourrez décider du meilleur moyen d’accompagner votre enfant dans ses apprentissages. Et vous réfléchirez avec lui aux solutions pour régler les éventuels conflits qui le chagrinent.
Quelles activités pour décompresser après l’école ?
Après une journée d’école chargée, il est essentiel de ménager une phase de transition école-maison pour éviter que la fatigue nerveuse ne se transforme en cris, agitation ou repli. Chaque enfant a des besoins de décharge différents : certains ont besoin de bouger pour libérer les tensions, d’autres de silence et de réconfort. Mettre en place une routine de retour d’école claire et régulière permet d’offrir un repère rassurant et de faciliter la régulation émotionnelle.
Comment calmer un enfant en crise en fin de journée ?
Lorsqu’un enfant rentre stressé après l’école et explose en fin de journée, il exprime souvent un trop-plein accumulé. Dans l’esprit de la parentalité positive, la première étape consiste à accueillir l’émotion plutôt qu’à la réprimer. Offrir un câlin, un coin calme avec un coussin, ou un objet sensoriel (balle anti-stress, pâte à modeler, sable magique) peut l’aider à retrouver son équilibre. L’idée est de créer une activité sensorielle ou corporelle qui facilite la décompression et la transition cognitive entre l’école et la maison.
Quelle routine mettre en place après l’école ?
Une routine simple et flexible aide l’enfant à anticiper ce qui va se passer et donc à se sentir sécurisé. Voici un exemple de routine qui a fait ses preuves dans les familles :
- Accueil et goûter : joie de se retrouver et de se raconter, mais aussi de recharger les batteries avec un apport nutritionnel équilibré.
- Temps de détente : jeux calmes, dessin, écoute d’une histoire audio ou lecture partagée.
- Temps de mouvement (si besoin) : vélo, danse, trampoline, petite marche, qui permettent une décharge physique.
- Temps de travail scolaire : fractionné et limité, pour ne pas recréer une tension. Essayez d’anticiper les devoirs de la semaine afin de répartir au mieux la charge de travail. Vous lui éviterez ainsi les longs tunnels, surtout si son emploi du temps comprend une activité extra-scolaire en fin de journée.
- Temps libre et familial : échanges, jeux de société, bain, moment doux avant le coucher, temps de lecture ou d’écoute de programmes audio en autonomie.
Mon enfant ne veut rien faire en rentrant de l’école, est-ce normal ?
Cette question est souvent posée par les parents qui s’inquiètent du peu d’entrain de leur enfant. Mais cette réaction est très fréquente et totalement saine. Certains enfants ont besoin d’un temps de “vide” après une journée d’hyperstimulation. Respecter ce besoin fait partie de la transition école-maison. Proposez-lui un espace de repos, dans son coin lecture ou dans sa cabane, sans l’obliger. Il pourra par exemple s’allonger, écouter de la musique douce ou une histoire audio, faire un coloriage, etc. C’est une façon de permettre à son cerveau de récupérer.
Y a-t-il des activités relaxantes recommandées après une journée d’école ?
Les activités qui combinent calme et plaisir sont les plus adaptées : coloriage, pâte à modeler, puzzles, yoga enfant, respiration guidée, méditation, bain chaud ou massage des mains/du dos. Elles offrent une activité détente enfant qui soulage les tensions et aide à se recentrer. L’important est de varier selon le tempérament : un enfant très actif aura besoin de sport doux (vélo, natation, danse libre), tandis qu’un enfant introverti préférera la lecture ou des jeux d’imagination et des loisirs créatifs en solitaire.
De même les activités liées à la vie de famille, comme mettre la table et préparer le repas offrent un ancrage concret. Si la journée s’est mal déroulée, passer un bon moment à préparer le repas en écoutant de la musique peut s’avérer salvateur. L’évaluation de conjugaison n’a peut-être pas donné entière satisfaction à votre enfant… mais sa belle salade de fruits est un motif de fierté légitime !
Les histoires audio et podcast peuvent-ils aider à la détente ?
Les histoires et documentaires audio mobilisent l’attention et détournent des pensées négatives. Le temps de l’écoute, l’enfant prend de la distance face à ses problèmes. Il embarque dans un univers sonore qui l’enveloppe dans un monde rassurant peuplé de personnages captivants. Il voyage avec Olma au Svalbard, embarque avec Laure Grandbesançon à la découverte des grands personnages historiques (Les Odyssées) ou encore suit les péripéties de Petit Ours Brun ou de la petite chienne Gurty (Bertrand Santini). Que d’aventures et surtout d’évasion face au quotidien souvent stressant de l’école.
Les histoires audio stimulent l’imagination tout en favorisant le relâchement. En fermant les yeux, l’enfant s’échappe vers de nouveaux horizons. Confortablement installé, il cesse toute excitation, se repose sans écran et entre doucement dans une atmosphère plus sereine. L’écoute de contenus audio spécialement conçus pour répondre à sa curiosité et son développement psycho-affectif constitue une activité sensorielle et cognitive douce. Elle est idéale pour marquer la transition avant les devoirs, le dîner et le coucher.
En résumé, pour calmer un enfant stressé après l’école, il faut éviter d’imposer une activité, mais plutôt proposer un éventail de choix adaptés à ses besoins de décharge. La clé réside dans l’écoute, la régularité et la bienveillance : avec un rituel clair, la fin de journée cesse d’être agitée et devient un moment de reconnexion familiale.
Comment ça se passe chez vous ? Si vous voulez partager vos conseils et idées pour adoucir les fins de journée en famille, rendez-vous sur nos réseaux sociaux Facebook et Instagram !