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Balise 3-6-9-12 : éduquer aux écrans pour prévenir des dangers

balise 3 6 9 12 usages numériques enfant

Tablettes, smartphones, télévision, jeux vidéo… Les écrans sont omniprésents dans la vie des enfants. S’ils peuvent être de formidables outils d’apprentissage, ils comportent aussi des risques lorsqu’ils sont utilisés sans accompagnement. Pour aider les parents à s’y retrouver, le pédopsychiatre Serge Tisseron a formulé la règle des 3-6-9-12, un repère simple pour guider l’éducation numérique des enfants selon leur âge et leur développement.

Cette balise parentale, adoptée par de nombreux professionnels de santé et d’éducation, invite à une progression raisonnée dans l’accès aux écrans, afin de prévenir les risques de surstimulation, de troubles de l’attention, d’addiction comportementale ou encore d’atteintes à la santé physique et mentale infantile. Faisons le point ensemble sur les dangers des écrans et les recommandations des professionnels de l’enfance pour accompagner les usages numériques.

Quels sont les risques d’une exposition excessive aux écrans ?

Les trois premières années de vie sont essentielles pour le développement du cerveau, du langage et de la relation à autrui. À cet âge, l’enfant apprend avant tout par l’expérience sensorielle et la relation humaine. Or, les écrans, même « éducatifs », ne reproduisent ni la chaleur d’une interaction réelle, ni la richesse du jeu libre.

De nombreuses études (INSERM, HAS, OMS) soulignent les effets négatifs d’une exposition précoce.

Les effets d’une exposition précoce aux écrans

Le site e-enfance en donne une liste complète :

  • Problèmes de concentration, de mémorisation : [..] baisse des résultats scolaires, […] repli sur soi […].
  • Troubles du sommeil : la lumière bleue des écrans bloque la libération de mélatonine, l’hormone du sommeil. L’horloge interne et les cycles de sommeil s’en trouvent perturbés.
  • Troubles du comportement et conséquences psychologiques : rupture du lien social, complexes, baisse de l’estime de soi, anxiété, stress, dépression, changements d’attitude et d’humeur.
  • Conséquences physiques : fatigue oculaire, migraines, mauvaise posture, surpoids (lié à une inactivité et au grignotage devant les écrans).”

Et chez les plus jeunes, on relève également un retard de langage dû au manque d’interactions humaines. L’acquisition du vocabulaire et de la syntaxe se fait en situation réelle, par imprégnation et non passivement devant les écrans. Autre effet délétère : le désintérêt pour les activités motrices ou créatives et la difficulté à gérer les frustrations et les émotions. Les écrans ne réclament pas d’effort de réflexion ou de résolution de problème. Ils captent l’attention et la maintiennent prisonnière du flot d’images et de sons, coupant les enfants du monde réel.

Par exemple, selon Sylvie Chokron, neuropsychologue et directrice de recherche CNRS, la tablette présente un monde stéréotypé à l’enfant [de 0 à 3 ans], qui est toujours le même, et qui finalement ne lui permet pas de construire [les] règles qui vont lui permettre de développer son cerveau. (pour France Culture, 2024).

enfants devant les écrans
©Canva Pro

Prise en compte du contexte socio-familial (INSERM)

Il a souvent été pointé le manque de données statistiques pour prouver les effets néfastes des écrans sur le développement de l’enfant. De même, certains chercheurs reprochent à des professionnels de la petite enfance de négliger le contexte social et culturel dans leurs études de cas cliniques. Une polémique a même surgi concernant la possible corrélation entre écrans et autisme. À l’heure actuelle aucune étude scientifique n’a pu tirer de conclusions dans ce sens. Dans la mesure où l’éviction des écrans permet aux enfants de rattraper leur retard, il s’avère extrêmement hasardeux d’induire une relation entre écran et autisme. La méconnaissance des troubles du spectre autistique (TSA) conduit à des erreurs diagnostiques préjudiciables pour l’enfant. Elle contribue malheureusement à la désinformation et à des amalgames qui retardent la prise en charge des enfants concernés.

Dans ce contexte, les chercheurs s’attellent à des études quantitatives afin de se fonder sur des preuves et non sur des interprétations biaisées. Ainsi, une « équipe de recherche dirigée par le chercheur Inserm Jonathan Bernard au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Inserm/INRAE/Université Paris Cité/Université Sorbonne Paris Nord) a cherché à évaluer les associations entre utilisation d’écran et développement cognitif dans la petite enfance, en prenant en compte les facteurs liés au contexte social, périnatal, familial et aux habitudes de vie. Pour cela, elle s’est intéressée aux données de près de 14 000 enfants de la cohorte française Elfe, collectées de leurs 2 ans à leurs 5 ans et demi, entre 2013 et 2017. » (INSERM, 2023)

Cette équipe de recherche a ainsi observé qu’aux âges de 3,5 et 5,5 ans, le temps d’exposition aux écrans était associé à de moins bons scores de développement cognitif global, en particulier dans les domaines de la motricité fine, du langage et de l’autonomie. Cependant, lorsque les facteurs relatifs au mode de vie et susceptibles d’influencer le développement cognitif étaient pris en compte dans les modèles statistiques, la relation négative se réduisait et devenait de faible magnitude. (INSERM, 2023) L’étude conclut que, si les effets délétères de l’utilisation des écrans dans la petite enfance peuvent être compensés dans les années suivantes, ils justifient cependant de rester vigilants à l’échelle de la population. En santé publique, les petits ruisseaux font les grandes rivières »

Risques pour la santé mentale infantile

La santé mentale fait partie des priorités de santé publique chez les jeunes. De nombreuses études médicales ont montré l’impact négatif des écrans sur les troubles mentaux. Ainsi, les professionnels de la petite enfance mettent en garde contre une exposition prolongée. Celle-ci serait responsable de nombreux troubles :

  • Anxiété, irritabilité, hyperactivité, parfois comparables à des addictions comportementales ;
  • Troubles du sommeil dus à la surstimulation des écrans, voire aux contenus inappropriés visionnés par les enfants (violence, thématiques adultes anxiogènes comme les magazines d’informations, journaux télévisuels, etc.)
  • Baisse de l’empathie, liée à la diminution des interactions réelles ;
  • Altération du développement attentionnel et exécutif, surtout avant 6 ans.

Les écrans ne sont pas dangereux en soi, mais l’usage excessif, non accompagné et précoce peut l’être.

enfant avec un smartphone
©Canva Pro

Comprendre la règle 3-6-9-12 : les balises d’une éducation numérique équilibrée

Formulée par Serge Tisseron dès 2008, la règle « 3-6-9-12 » repose sur des jalons d’âge qui correspondent à des étapes clés du développement cognitif et affectif de l’enfant. Elle ne vise pas à interdire les écrans, mais à favoriser une relation progressive et encadrée avec le numérique.

Âge Recommandations principales Objectif
Avant 3 ans Aucun écran (ni TV, ni tablette, ni téléphone). Privilégier le jeu libre et les interactions humaines Préserver le développement sensoriel, moteur et émotionnel
Construction du langage et du lien affectif
De 3 à 6 ans Écrans partagés, très limités, uniquement avec un adulte Introduire les images. Développer la curiosité, le langage et la compréhension
De 6 à 9 ans Jeux vidéo et contenus éducatifs numériques accompagnés Favoriser la coopération, le contrôle de soi (auto-régulation) et le sens critique
De 9 à 12 ans Découverte d’Internet, encadrée par les parents (discussion sur les usages) Apprendre à chercher, trier et penser l’information (notion de responsabilité numérique)
Après 12 ans Premier accès aux outils personnels (smartphone, tablette, ordinateur) Autonomie numérique progressive et responsabilité en ligne, gestion du temps d’écran.

D’après les préconisations de Serge Tisseron

L’approche 3-6-9-12 est aujourd’hui intégrée dans les programmes de prévention des dangers des écrans et soutenue par l’Académie des sciences. Cette dernière recommande un usage « raisonné, accompagné et limité » du numérique avant l’adolescence.

enfant avec une tablette numérique
©Canva Pro

La règle 3-6-9-12 est-elle toujours d’actualité ?

La règle 3-6-9-12 vaut toujours à l’heure actuelle, mais elle évolue avec les usages.

La notion de « balises numériques » 3-6-9-12

Serge Tisseron lui-même parle aujourd’hui de « balises numériques » plutôt que de règle stricte. L’objectif n’est pas d’interdire, mais de favoriser l’esprit critique et la maîtrise des outils.

Les recommandations sont désormais relayées par :

  • L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui préconise un usage mesuré,
  • L’Académie des sciences, (rapport L’enfant et les écrans paru en 2013 puis L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans paru en 2019)
  • Les politiques publiques françaises d’éducation aux médias (CLEMI, Éducation nationale).

Vers une pédagogie numérique

Apprendre à se servir d’un écran devient un enjeu éducatif majeur. Des initiatives comme les « journées sans écran » ou les ateliers d’éducation aux médias montrent qu’on peut concilier numérique, apprentissages et développement personnel harmonieux.
Les enseignants et les médiateurs jouent un rôle fondamental dans cette pédagogie numérique, qui vise à transformer les écrans en outils d’apprentissage, non en sources de dépendance. Cela nécessite certains points de vigilance et d’intégration de bonnes pratiques pour éviter les pièges du numérique. Ainsi, les parents, enseignants et intervenants spécialisés sensibilisent les jeunes à diverses problématiques en fonction de leur âge :

  • Alerte concernant les contenus inappropriés (respect des indications du CSA et explicitation du logo PEG sur les jeux vidéo). Chaque enfant se développe à son rythme. Si certains sont capables de regarder des films comportant quelques scènes effrayantes, d’autres ont du mal à gérer leurs émotions et peuvent être traumatisés. C’est pourquoi des films d’aventure comme Indiana Jones ou Hunger Games sont classés 13+. Aux parents de juger si leurs enfants de 10 ans sont prêts à visionner des scènes de combat ou s’il est plus raisonnable de patienter.
  • Prévention de la surexposition aux écrans : manque d’exercice physique et d’interactions humaines, santé oculaire, risque de décrochage scolaire, addiction au jeu vidéo (notamment les jeux multijoueurs en ligne).
  • Sécurité sur internet : protection des données en ligne, mots de passe suffisamment forts, comptes privés sur les réseaux sociaux pour les ados, etc.
  • Décryptage de fausses informations et manipulations de l’opinion publique (fake news et deep fakes, ingérences internationales), vigilance sur les sources consultées.
  • Prévention cyberharcèlement (Numéro national d’appel : 3018, ouvert 7 jours sur 7, de 9h à 23h) et pédocriminalité (Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger : 119, 24h/24, 7j/7).
  • Usage raisonné de l’IA selon la charte de l’Education nationale éditée en 2025 (L’IA en éducation : cadre d’usage).
temps d'écran accompagné balise 3 6 9 12
©Canva Pro

Comment limiter les écrans à la maison avec les balises 3-6-9-12 ?

S’appuyer sur des repères clairs aide les enfants à comprendre les règles sans conflit. En instaurant des rituels et des temps sans écrans, on rend les enfants autonomes et partie prenante de leur propre santé.

Fixer des moments dédiés aux écrans accompagnés

Définissez avec votre enfant des :

Avant 6 ans, privilégiez le co-visionnage : regarder ensemble permet de dialoguer sur les contenus et d’apprendre à analyser les images. Au-delà, vous pouvez aussi organiser des soirées cinéma ou documentaires pour partager un moment en famille. Cela permet à l’enfant de partager ses émotions, de mettre des mots sur ce qu’il a compris et de poser des questions lorsqu’il en ressent le besoin.

alternative aux écrans règle 3 6 9 12
©Canva Pro

La règle 3-6-9-12 promeut la parentalité numérique positive

Tout comme l’école s’est emparée de la question des écrans et plus globalement du numérique, les parents ont aussi leur rôle à jouer.

Dans les classes, il n’est pas rare que les enseignants mobilisent des outils et ressources numériques pour faire cours. Ils utilisent des applications comme Lalilo pour accompagner leurs élèves dans la maîtrise de la lecture et des fondamentaux du français. En outre, les académies hébergent souvent des ressources en ligne pour la classe : pour former les professeurs mais aussi pour leur fournir des listes d’outils validés par les services académiques. Cela passe aussi bien par la géographique que par les maths grâce au partage de ressources entre collègues et les logiciels libres (GeoGebra). Il peut s’agir aussi d’une mise à disposition de séquences pédagogiques par des institutions culturelles comme le Muséum National d’Histoire Naturelle ou encore des associations comme Géo J’aime.

À la maison, le parent a la possibilité d’accéder à des ressources numériques éducatives de qualité : Lumni (plateforme éducative de FranceTV dédiée aux 3-18 ans pour apprendre et réviser), sites internet des musées (Cité des sciences et de l’industrie, MNHN, musée du Louvre, BnF), applications éducatives – souvent payantes – pour apprendre une langue, réviser les maths et le français, s’initier aux échecs, etc.

Parallèlement, les parents encouragent et valorisent toutes sortes d’activités extra-numériques, dans tous les domaines – moteur, créatif, ludique, social – impliquant le langage oral, écrit et corporel. De même, encourager les jeux libres, les activités sensorielles, la lecture ou les jeux de société aide à restaurer la patience et la concentration.

©Canva Pro

À quel âge un enfant peut-il avoir une tablette ou un téléphone ?

Cette question revient très souvent dans les conversations parents/enfants, et ce, dès l’âge de 6 ans parfois. En fin de primaire, certains enfants se rendent seuls à l’école ou rentrent chez eux sans accompagnateurs ou nounous. La tentation est grande alors pour les parents de les équiper d’un téléphone « pour appeler en cas de problème ». Or cet achat dérive fréquemment vers celui d’un smartphone, objet désiré de longue date.

Cette étape est cruciale pour les parents, car s’ils cèdent, ils le regrettent bien souvent. Ainsi, la meilleure solution consiste à fournir un téléphone « neuf touches » pour parer les urgences et différer l’achat d’un téléphone intelligent pour l’anniversaire des 13 ans. Ensuite, il faudra mettre en place des restrictions d’utilisation et interdire l’usage des réseaux sociaux jusqu’au lycée. Selon la règle « 3-6-9-12 », l’accès personnel à un écran interactif (tablette, smartphone) ne devrait pas se faire avant 12 ans. Avant cet âge, l’enfant n’a pas encore acquis la maturité nécessaire pour réguler seul ses usages.

Avant 9 ans : usage accompagné

En revanche, les parents et éducateurs peuvent initier les enfants à certains usages ludo-éducatifs avant l’âge requis pour posséder son propre matériel. Ils devront simplement prendre soin de paramétrer les appareils en session « enfants » et bloquer certaines applications comme WhatsApp, Instagram, Snapchat, TikTok… Avant 9 ans, l’enfant peut découvrir certains outils numériques, mais uniquement dans un cadre éducatif ou ludique partagé. Il pourra par exemple utiliser des applications pour dessiner (Quiver), faire du montage photo et vidéo (PhotoShop, PicsArts…), créer son podcast (Podkids), apprendre une langue (Holy Owly, Pili Pop, Lingokids…), écrire des histoires (Plume). L’objectif est de stimuler la curiosité et de proposer une activité attractive choisie non par dépit mais par intérêt.

Après 12 ans : autonomie encadrée

Le premier téléphone portable personnel peut être envisagé vers 12 ans, en y adjoignant un ensemble de règles non négociables :

  • Pas d’écran dans la chambre ;
  • Horaires de connexion fixes avant le repas ;
  • Téléphone remis aux parents avant le coucher ;
  • Contrôle parental activé ;
  • Dialogue régulier à propos des réseaux sociaux et de la citoyenneté numérique.

L’enjeu n’est pas seulement la sécurité en ligne, mais la construction d’une responsabilité numérique progressive. Le jour où le jeune sera « en âge » d’utiliser seul son smartphone, il faut qu’il soit capable de le faire de manière raisonnée et responsable. Et pas qu’il tombe dans le piège de la dérégulation. En effet, il n’est pas rare d’observer un « effet rattrapage » sur les réseaux sociaux. Certains jeunes ont le sentiment d’avoir été privés de relations sociales numériques et passent des heures à écumer les flux Instagram et TikTok… Attention donc à ne pas ouvrir toutes les vannes d’un coup !

numérique à l'école 3 6 9 12
©Canva Pro

Comment expliquer à un enfant qu’il ne peut pas avoir d’écran ?

Refuser un écran n’est pas une punition, mais une protection nécessaire des enfants face à de multiples dangers. Toutefois, pour éviter la frustration, mieux vaut expliquer la raison plutôt que d’imposer l’interdit. À l’adolescence, il peut être difficile de faire adhérer l’enfant aux limites d’usage, d’autant que la pression du groupe est forte et que parfois l’enfant peut se trouver stigmatisé par les autres. D’où l’intérêt d’instaurer rapidement de bonnes habitudes et de verbaliser les étapes qui conduisent vers l’autonomie numérique. L’enfant ne doit pas avoir le sentiment d’être infantilisé ou assujetti à des règles arbitraires. En autorisant progressivement les usages, sans être dans l’interdiction pure et dure, on se montre compréhensif et à l’écoute, tout en protégeant son enfant.

Chez les moins de 12 ans habitués à pratiquer des activités variées, le contexte est souvent plus abordable qu’avec un ado.

  • Utilisez des mots simples : « Les écrans gardent ton cerveau prisonnier, ils l’empêchent d’être actif. Pour grandir, tu as besoin de jouer, de bouger et de parler avec nous et tes camarades »
  • Montrez l’exemple : les enfants imitent les comportements parentaux. Respectez les règles que vous avez fixées : pas de portable à table, ni pendant une conversation ou quand vous jouez avec votre enfant.
  • Instaurez des routines visuelles (tableau ou sablier) pour rendre la limite concrète. Tu as le droit de regarder un dessin animé le temps du compteur. Quand ça sonnera, il faudra éteindre.

L’enfant apprend à patienter et à s’autoréguler quand il découvre que d’autres activités peuvent être tout aussi plaisantes ! Pensez à valoriser ses réalisations : exposez ses dessins et coloriages, écoutez-le lire à voix haute, assistez à son spectacle de marionnettes, de danse, théâtre ou musique. Et prenez du temps pour jouer, cuisiner ou jardiner ensemble. Au passage, cela vous procurera aussi un instant de détente, une pause dans votre emploi du temps pour recharger vos propres batteries !

audio alternative écrans balise 3 6 9 12
©Canva Pro

Les alternatives aux écrans pour les enfants

Pour dépasser l’interdiction et adopter une démarche pédagogique active, il faut pouvoir impliquer les enfants et leur proposer des alternatives intéressantes. Même si l’ennui a de bons côtés, notamment pour stimuler l’imaginaire et la créativité, il est crucial de proposer aux enfants des activités de détente autres que celles des écrans, notamment en fin de journée. Bonne nouvelle : ils n’attendent que ça ! Qu’on les surprenne, qu’on leur laisse le champ libre pour s’engager dans des projets, pour créer, bricoler, cuisiner.

Quoi de plus gratifiant pour un tout petit que de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait » ! De l’action donc, de la manipulation, des activités qui impliquent le corps et l’esprit pour favoriser un développement serein. Sans surstimulation, en respectant le rythme de chaque enfant et en demeurant toujours dans une attitude positive et confiante.

Lire des histoires, manipuler, chanter, jardiner ensemble, sortir au parc, pratiquer une activité sportive ou artistique. Mais aussi se détendre, ménager des temps calmes, en écoutant de la musique, un conte, une histoire audio ou un documentaire… Dessiner, faire de la photo, coudre un déguisement pour Halloween, préparer une surprise pour les grands-parents ou pour la maitresse… Tous ces moments où l’enfant s’implique dans une tâche accroissent sa sécurité affective, son estime de lui-même autant que sa motricité fine et sa curiosité.

Accompagner les écrans avec la règle 3-6-9-12

L’enjeu n’est pas de bannir les écrans, mais d’apprendre à les apprivoiser. En suivant les balises « 3-6-9-12 », les parents aident leur enfant à construire un rapport sain au numérique. Pratiquer une parentalité numérique éclairée, c’est offrir à l’enfant les outils pour comprendre, choisir et créer dans un monde connecté — sans se perdre dans la surstimulation ni l’addiction.

Et chez vous, appliquez-vous la règle 3-6-9-12 ? Quelles activités aiment pratiquer vos enfants ? Pour partager votre expérience, rendez-vous sur nos réseaux sociaux Facebook et Instagram !

La gazette de Merlin

Merlin, c’est le cadeau idéal pour les petits curieux de 3 à 12 ans : des histoires, des documentaires, de la musique… et plus encore, dans une enceinte fabriquée en France !

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