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Faut-il utiliser le Père Noël comme avertissement avant une punition ?

Père Noël éducation

Ah, le Père Noël, ce bon vieux bonhomme jovial et généreux qui reçoit au Pôle Nord les listes de cadeaux des enfants. Et comme il est tentant de menacer nos loulous quand ils ne sont pas sages ! “Si tu continues à crier, le Père Noël ne passera pas !” “Si tu tapes encore ton frère, le Père Noël t’apportera un morceau de charbon ! ” Aïe, que d’avertissements qui inquiètent les enfants à l’approche du 25 décembre ! Le chantage au Père Noël est-il vraiment efficace ? Et surtout a-t-on réellement intérêt en tant que parents à y avoir recours ? Rien n’est moins sûr et on vous explique pourquoi !

Est-ce grave de “mentir” aux enfants sur le Père Noël ?

La question du “mensonge” autour du Père Noël revient souvent quand on approche des fêtes de fin d’année. Il revient à chaque parent de décider s’il veut perpétuer ou non cette croyance enfantine. De fait, la grande majorité des psychologues s’accordent sur un point : il ne s’agit pas d’un vrai mensonge, mais plutôt d’une tradition culturelle. Celle-ci s’inscrit dans un temps de fête familiale et se transmet de génération en génération.

De plus, l’arrêt spontané de cette croyance aux alentours de 7 ans marque une étape dans le développement de l’enfant. Il devient un “grand” capable d’analyser la cohérence des informations dont il dispose. Il se rend compte que le Père Noël ne peut pas transporter autant de cadeaux, ni faire voler son traineau dans le ciel. En outre, il voit que les rayons des magasins vendent de nombreux jouets, dont ceux qu’il désire, pile au moment des fêtes. Ses capacités de raisonnement l’invitent alors à remettre sérieusement en question le personnage du Père Noël et à glisser vers l’hypothèse plus probable des cadeaux achetés par leur famille.

Une tradition culturelle et familiale avant tout

Le Père Noël n’est pas un dogme : c’est une légende partagée qui rassemble les familles, toutes cultures et croyances confondues. Il ne réclame aucun rituel et se cantonne aux univers de fiction, dans les livres, histoires audio ou encore films et dessins-animés de Noël. Le Père Noël évolue toujours dans un contexte bien défini avec son décor habituel et rassurant. L’atelier de fabrication des jouets, les rennes et le traineau magique, la forêt enneigée, la cheminée et le sapin scintillant…

Finalement, ce personnage festif marque un temps calme de fin d’année, où l’on se retrouve, dans la convivialité et la bonne humeur. On célèbre ensemble la douceur du feu de cheminée, des chants de Noël et des pulls tricotés pour l’occasion. Alors que l’hiver s’installe avec au dehors le froid et les bourrasques de vent, mais aussi son décor féérique de neige, le Père Noël est un refuge tout doux pour échapper à la saison froide. Le four chauffe et l’odeur des mets délicieux embaume les demeures. Les guirlandes lumineuses repoussent l’obscurité et des « oh, oh, oh » retentissent dans les enceintes.

Pour les enfants, croire au Père Noël, c’est participer à une aventure collective et transgénérationnelle. Pour les familles qui perpétuent la tradition, le premier Noël de l’enfant est souvent très chargé en émotion, car les parents revivent leurs propres souvenirs d’enfance… et commencent à créer ceux de leurs enfants. Écrire une lettre, préparer des biscuits, décorer la maison, attendre ensemble la venue du bonhomme au bonnet rouge… Ces activités de Noël renforcent les liens entre générations, créent des souvenirs doux et un sentiment d’appartenance familiale.

menace éducative Père Noël
©Canva Pro

Avantages et limites d’utiliser la figure narrative « positive » du Père Noël

Le Père Noël est une figure éducative bienveillante, mais certains parents sont tentés d’y introduire une face punitive : Père Fouettard, listes rouges de mauvais comportements, chantage aux cadeaux… Quand on a du mal à se faire obéir, le recours au Père Noël est tentant. Mais attention il a ses limites et ne peut se substituer à la discipline familiale.

En effet ce type d’intimidation peut créer de la méfiance. L’enfant peut se sentir trahi par la figure du Père Noël qu’il pensait “gentil” et qui s’avère finalement autoritaire. Il ne comprend pas pourquoi le vieux bonhomme est méchant avec lui. Il peut en découler un sentiment d’insécurité et l’enfant peut être poussé à remettre vraiment en question la venue du Père Noël chez lui. Et s’il ne venait vraiment pas ? Par extension, l’enfant peut estimer que les adultes ne sont pas de confiance et avoir une vision biaisée de leur rôle. La figure du Père Fouettard (Saint Nicolas, Père Hiver…) , encore présente dans certaines régions, illustre bien cette ambiguïté. Elle effraie, déstabilise, et n’apporte pas un cadre éducatif durable.

Certains enfants ont peur du Père Noël — et c’est normal !

Beaucoup d’enfants sont impressionnés ou anxieux face au Père Noël.

Les albums jeunesse témoignent de ce phénomène (à dénicher en bibliothèque ou en librairie) :

  • Un message pour le père Noël de Hiawyn Oram et Tony Ross (Gallimard jeunesse) : Rebecca adore la fête de Noël mais a une peur bleue du grand bonhomme rouge. Elle fait tout pour l’empêcher d’accéder au pied du sapin.
  • Quand le Père Noël était petit de Linda Bailey (Père Castor, Flammarion) : aide à dédramatiser la figure du père Noël.
  • Le Père Noël ne passera pas de Ramona Bădescu et (Delphine Durand (Belem éditions) : un Père Noël bougon et bien décidé à ne pas distribuer les cadeaux…
  • Pas de cadeau à Noël d’Alex Sanders (école des loisirs) : le loup s’est déguisé en Père Noël mais n’a pas l’intention de donner des cadeaux…
  • Tout ce que le Père Noël ne fera jamais de Noé Carlain et Ronan Badel (L’élan vert eds) : pour lever les peurs des enfants grâce à des anecdotes farfelues et des dessins humoristiques.

Pourquoi cette peur du Père Noël ? Les raisons sont simples, mais les adultes n’y pensent pas toujours : sa taille immense, sa voix grave, sa grande barbe qui cache le visage, ses pouvoirs extraordinaires (voler, entrer dans les maisons…). Et surtout, l’idée qu’il “observe” les enfants. Quoi de plus angoissant que de penser que quelqu’un observe tous ses faits et gestes ? Il est vraiment essentiel de rassurer l’enfant sur ce point et non d’abuser de la menace du Père Noël. Celui-ci ne lit pas dans les pensées et ne voit pas au travers des murs des maisons. En revanche il peut “entendre” les gros mots ou paroles blessantes car ses oreilles y sont sensibles. Cela suffit amplement à inciter un enfant à faire attention à son comportement. Et ce tout au long de l’année !

La physionomie imposante du Père Noël et ses pouvoirs en font donc pour certains enfants une figure mystérieuse, impressionnante, voire menaçante. Attention à bien prendre en compte la sensibilité de votre enfant avant de convoquer ce personnage. 

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enfants sages à Noël
©Canva Pro

Le Père Noël peut-il être un outil éducatif ?

La réponse est oui… mais pas n’importe comment, et surtout pas seul !

D’un côté, le Père Noël peut aider un enfant à comprendre la notion de patience. Il est alors capable d’attendre un événement plus sereinement. En outre, l’enfant apprend aussi à se projeter et à s’auto-réguler dans un contexte d’excitation avant les fêtes. Mais d’un autre côté, le Père Noël ne remplace pas l’autorité parentale. Au contraire, les parents ont tout intérêt à maintenir le dialogue et à accompagner les émotions de leurs enfants, tout en rappelant les règles du quotidien.

Bref, le Père Noël peut soutenir une démarche éducative, mais pas la porter seul. Il ne doit pas devenir un moyen de manipulation affective qui serait contraire à la relation de confiance parent/enfant. La peur conditionnée du Père Noël élude le bien fondé du comportement que l’adulte attend de l’enfant. Il fait dépendre son attitude du jugement d’un personnage imaginaire. Si le Père Noël peut initier un comportement plus sage, il ne doit pas en recevoir l’exclusivité, mais en être seulement le vecteur.

Éduquer par la menace du Père Noël : une paix provisoire

Quand un parent dit : « Attention, le Père Noël te regarde ! », cela fonctionne parfois… mais seulement quelques jours ! Car cette technique repose sur un levier très fragile : le calendrier. Celui de l’année bien sûr, mais aussi l’âge de mon enfant. Que dire à un enfant de 8 ou 10 ans qui n’est pas sage ? On voit bien que la méthode a ses limites ou qu’en tout cas il faut bien réfléchir à pérenniser d’autres approches davantage ancrées dans le réel.

Une efficacité limitée dans le temps

La menace du Père Noël fonctionne parce qu’il va bientôt venir. Elle n’a plus de force dès le 26 décembre ! Elle crée une paix provisoire, mais ne construit pas de comportements durables. De plus, elle n’aide pas l’enfant à comprendre pourquoi on attend un certain comportement de lui. Elle ne repose pas sur l’autorité réelle des parents.

Il est préférable que l’autorité parentale s’exerce toute l’année — sereinement, clairement, sans dépendre d’un personnage extérieur. Les raisons en sont évidentes : régularité, cohérence, variété des contextes et situations où on attend des efforts de comportement des enfants, …

Père Noël et comportement enfant
©Canva Pro

Mais Noël peut inciter les enfants à réfléchir à leur comportement

La période des fêtes constitue un moment propice à l’introspection pour les enfants. La présence du Père Noël comme rappel de l’autorité parentale les conduit à interroger leurs comportements. Suis-je poli quand j’entre dans une boutique ? Ai-je pensé à remercier le voisin qui m’a tenu la porte ? Ai-je bien ramassé mes affaires dans la salle de bain ? Toutes ces petites actions du quotidien paraissent anodines et de peu d’importance pour l’enfant. Mais cumulées, elles peuvent impacter le quotidien si elles sont insuffisamment accomplies. Faire prendre conscience l’enfant qu’il a sa part de tâches ménagères contribue à son autonomie et améliore le climat familial en allégeant la charge parentale. Noël est justement un moment propice pour éveiller tous les membres de la famille à l’importance des gestes de tous les jours.

C’est aussi l’occasion de rappeler la valeur de l’écoute. Le Père Noël peut aider l’enfant à prendre conscience des conséquences de son comportement sur les autres. L’enfant cherche à identifier les moments où il peut faire mieux et expérimente les bénéfices d’une attitude plus calme, plus respectueuse. Il peut en tirer une récompense par le biais, tangible, d’un cadeau. Au-delà de l’aspect matériel qui fonctionne à merveille chez l’enfant, c’est aussi l’attitude générale qui est en jeu. En effet, le Père Noël donne de la valeur à l’attitude de l’enfant et l’invite à juger lui-même s’il a été suffisamment « sage » pour mériter que le Père Noël fasse l’effort de déposer le cadeau de son choix sous le sapin. Ainsi l’enfant n’est écouté que s’il a lui-même fait son auto-critique.

Bien sûr cette démarche nécessite un accompagnement parental pour en faire un apprentissage positif et non un simple chantage de Noël.

Faut-il dire à un enfant que le Père Noël ne viendra pas s’il n’est pas sage ?

Avec tous les éléments que nous venons d’apporter, difficile de répondre positivement à cette question. L’enfant risque de passer par des montagnes émotionnelles qui ne favorisent pas son bien-être. Plutôt que d’être formulé comme une menace, on peut toujours rappeler à l’enfant qu’il est responsable de son comportement. Et lui demander de réparer ses erreurs, de rattraper ses bêtises et de faire amende honorable. L’utilisation de la figure du Père Noël pour inciter les enfants à bien se comporter doit demeurer éducative et laisser la possibilité aux enfants d’évoluer.

Afin que les fêtes se déroulent dans la bonne humeur dans une ambiance chaleureuse et conviviale, mieux vaut s’assurer que les enfants vivent pleinement cette période comme un apprentissage et non comme une pression. N’oublions pas que s’il a l’impression d’être jugé par un personnage magique qu’il ne comprend pas totalement, cela peut engendrer de la frustration ou de la colère.

Et gardons aussi en tête que la technique du Père Noël est vouée à disparaitre dès que l’enfant grandit. Donc il est bon d’asseoir son autorité grâce à d’autres méthodes, avec fermeté et bienveillance.

Père Noël discipline tout petit
©Canva Pro

Variantes efficaces au Père Noël sans intimidation

La période de Noël bouleverse le quotidien des enfants, et tout particulièrement celui des plus jeunes. Entre les décorations, les chansons, l’arrivée de la famille, les retrouvailles, les repas qui s’étirent, les couchers tardifs et bien sûr le grand mystère des cadeaux, leurs repères sont bousculés. Pas étonnant que l’excitation grimpe en flèche — et que certains comportements deviennent difficiles à gérer.

Voici des alternatives éducatives qui fonctionnent vraiment — sans transformer Noël en source d’angoisse !

Mon enfant est excité ou ingérable à Noël, que faire ?

L’excitation est normale, surtout chez les moins de 5 ans. À cet âge, l’enfant a encore du mal à :

  • réguler ses émotions,
  • gérer l’attente,
  • supporter la fatigue,
  • se repérer dans un environnement inhabituel,
  • s’adapter aux changements de rythme.

La surstimulation (bruit, invités, cadeaux, lumières, nouvelles consignes…) active son système émotionnel plus vite que sa capacité à réfléchir.

Voici ce qui peut aider :

  • Préserver les routines autant que possible. Un enfant qui dort peu ou mange plus tard sera plus vulnérable aux débordements émotionnels. Rétablir des repères simples (sieste, heure de coucher, petit temps calme) réduit intérieurement la pression.
  • Prévoir des pauses régulières. Une pièce plus calme, un coin lecture, un dessin, un moment en tête-à-tête avec un parent… L’enfant n’a pas besoin d’être “tenu occupé”, mais plutôt de “recharger sa batterie émotionnelle”.
  • Anticiper et expliquer. L’enfant coopère mieux lorsqu’il comprend ce qui va se passer. Après le repas, on ouvrira les cadeaux. Avant, tu peux jouer avec ton cousin. Le cadre prévisible rassure et désamorce l’impatience.
  • Insister sur la bienveillance plutôt que la performance. Réaffirmer que Noël n’est pas un examen de sagesse. Fais du mieux que tu peux. Je sais que ce n’est pas facile avec toute cette agitation. Ce type de parole restaure la confiance nécessaire à l’autorégulation.
activités calmes Noël biscuits de Noël
©Canva Pro

Comment gérer les comportements difficiles pendant les fêtes ?

Les comportements “difficiles” ne sont souvent que l’expression d’un trop-plein : trop de bruit, trop de cadeaux, trop d’attente, trop d’émotions.

Pour accompagner l’enfant sans menace ni intimidation, voici encore quelques recommandations testées et approuvées par les parents :

  • Aider l’enfant à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Il y a beaucoup de monde, de lumières, c’est normal de te sentir excité. La verbalisation diminue la tension et valide l’émotion.
  • Réduire la pression sociale. Les adultes attendent parfois des enfants qu’ils “soient sages” toute la soirée devant toute la famille. Ce n’est ni réaliste, ni juste. Autoriser l’enfant à être lui-même réduit les tensions.
  • Proposer des alternatives réalistes. Tu peux ouvrir un cadeau maintenant, et les autres après le dessert.
  • Offrir un espace de décompression. Parfois, se retirer cinq minutes pour respirer ensemble, s’allonger sur un lit ou faire un câlin suffit à calmer la tempête émotionnelle.
  • Éviter la surenchère des adultes. De nombreux comportements s’accentuent parce que plusieurs adultes interviennent. Une seule personne calme et disponible est souvent plus efficace que dix avertissements.
gratitude Noël figure autorité Père Noël
©Canva Pro

Recentrer Noël sur la gratitude et les bonnes actions

Plutôt que de nourrir la peur du Père Noël, on peut valoriser ce que représente réellement cette fête : la gratitude, l’attention aux autres et la générosité. C’est aussi l’occasion de s’engager dans une action solidaire (dons de jouets, de vêtements devenus trop petits, etc.). L’idée est d’éveiller l’enfant au plaisir d’aider, de se sentir utile et de ressentir la joie qui en découle. Cela peut passer par des gestes simples, ludiques et motivants comme préparer un dessin pour un grand-parent, aider à mettre la table, confectionner des biscuits à offrir, etc.

L’enfant comprend alors que ses bonnes actions ont un impact réel, ici et maintenant — et pas seulement pour “être sur la liste du Père Noël”. Finalement, il peut être intéressant de relativiser le rôle du Père Noël. Ce qui rend Noël beau, c’est tout ce qu’on fait pour les autres, pas la peur de ne pas recevoir.

En définitive, le Père Noël peut être un repère joyeux et symbolique, mais son rôle éducatif reste ponctuel et limité. Les fêtes, avec leur excitation et leurs bouleversements, sont surtout l’occasion d’accompagner l’enfant, de valoriser la gratitude et d’encourager les comportements positifs plutôt que de s’appuyer sur la menace. Pour poursuivre cette démarche bienveillante, une question demeure : comment faire comprendre les limites sans punir continuellement ?

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