Aller au contenu
Accueil > Le Blog de Merlin > Contenus audio > Mortelle Adèle, icône d’une génération

Mortelle Adèle, icône d’une génération

Mortelle Adèle audio

Vive la bizarrerie et la mortellitude ! Mais pas de pitié pour les nazebroques ! Comment ? Si vous êtes passés à côté de la déferlante mortelle de la rouquine à couettes, c’est que les rayons de la bibliothèque étaient vides ou ceux des libraires pas approvisionnés. Mortelle Adèle, écrit par M. Tan et illustrée par Diane Le Feyer, s’affiche comme le succès incontournable de l’édition jeunesse ces dernières années. Avec ses 10 millions d’exemplaires vendus en France et des listes d’attente de prêts à rallonge, Adèle est le personnage fétiche et iconoclaste des nouvelles générations. Petit décryptage de ce succès qui défie tous les écrans du monde en faisant se gondoler les 7-11 ans.

Mortelle Adèle : un plaidoyer pour le droit à l’expression et à la liberté

Adèle est une petite fille de 8 ans forte et sans concession qui passe pour bizarre aux yeux de ses camarades. Le décalage permanent entre les personnages stéréotypés (et écervelés) de Jade et Miranda suscitent de nombreuses réflexions autour de l’atypisme. Et plus généralement de la différence et du non conformisme.

L’auteur et l’illustratrice forgent une héroïne du quotidien à contremploi des rôles classiques dévolus aux petites filles. Jolies robes à frous frous, peluches toutes douces, confection de colliers de coquillages… Très peu pour Adèle qui garde son uniforme à l’anglaise, dialogue avec un fantôme imaginaire et crée Owen, un zombie star de la chanson.

Mortelle Adèle : une ode à la liberté et à l’anti-conformisme

On l’aura compris, avec Mortelle Adèle il faut oublier les conventions et les modèles bon chic bon genre. Boule d’énergie et parfois génie malfaisant, Adèle endosse son costume de figure « poil à gratter ». Une façon pour l’auteur et l’illustratrice de dépoussiérer la représentation de l’enfant.

Le projet de Mortelle Adèle ? Conquérir le monde ! Ses amis ? Elle dirait qu’elle n’en a pas besoin car elle est très autonome et tient à sa liberté. Mais au fil des histoires, elle développe son cercle amical, l’air de rien. Elle forme même la bande des bizarres qu’elle dirige, sans succès réel, pour démystifier les petits chefs. Alors oui, on peut le dire, le personnage de Mortelle Adèle fait un bien fou à son lectorat. Celui-ci se projette en elle et expérimente la liberté de penser et d’agir. L’outrance qu’Adèle déploie pour mener à bien ses idées a un formidable effet cathartique sur les jeunes lecteurs. Une leçon tout en finesse et subtilité pour apprendre à s’affirmer dans la vraie vie et exprimer sa créativité et son imagination.

Mortelle Adèle renouvelle le genre de l’humour comme exutoire pour les enfants

Et que se passe-t-il lorsque vous glissez un volume de Mortelle Adèle dans les mains d’un enfant ? Il rit en s’exclamant « oh non ! ». Eh bien si, elle l’a fait et le refera encore, parce qu’il n’y a aucune raison à se laisser maltraiter par des pimbêches ! L’horizon d’attente du lecteur dans Mortelle Adèle tient justement dans ce ressort comique. Les situations s’appuient sur l’outrance, l’exagération d’une part et la mise en scène du quotidien des enfants d’autre part. De ce fait, les enfants, lecteurs ou auditeurs pour la version audio, se sentent comme chez eux. Ce qui favorise un rapport de proximité, de connivence. Adèle est la copine qu’on voudrait tous avoir, car elle a plein d’idées loufoques et qu’elle défend ses amis. Avec son mauvais caractère assumé et son sens de la répartie, elle a toujours le dernier mot.

Mortelle Adèle offre aux enfants un magnifique exutoire, un espace et un temps dévolus à la magie de l’enfance où tout est possible. Ses BD et ses romans insufflent tellement de bonne humeur que nombreux sont les parents qui piquent discrètement les ouvrages pour se payer une bonne tranche de rire en solo sur le canapé. Parce que les parents ont aussi été des enfants et qu’il ne faut pas bouder son plaisir ! D’autant que les amateurs d’humour noir seront largement servis. Pour preuves les nombreuses scènes d’expériences scientifiques entre docteur Folamour et Frankenstein ! Brrrrr !

Mortelle Adèle intrigue, irrite parfois aussi ceux qui lui reproche ses accès de violence. Mais elle ne laisse jamais indifférent. Et les enfants, eux, savent quoi puiser dans ses exploits pour s’amuser et grandir. Ils développent grâce à ce personnage un sens de la critique et de la dérision bien utile pour survivre en société !

Plongez dans l’univers de Mortelle Adèle grâce à l’audio !

Au départ, héroïne de BD, Mortelle Adèle prend aussi ses aises dans le roman pour varier les plaisirs de lecture. Alors que la BD se présente comme une succession de strips d’une à deux pages, les romans permettent de déployer une intrigue sur un fil narratif plus long. C’est aussi l’occasion de creuser davantage le personnage principal de la série, ainsi que les personnages secondaires comme Geoffroy, Jennyfer, Jade ou Miranda. Pour les lecteurs en phase d’apprentissage, les romans constituent une nouvelle porte d’entrée dans la lecture. Ils développent leur concentration et l’attention qu’ils portent à l’intrigue et aux personnages.

Ainsi les fans de Mortelle Adèle accèdent à des nouveaux stades de compréhension et d’interprétation. Déjà fortement stimulés par le second degré, l’humour noir, voire une forme de comique aux accents britanniques (nonsense), les lecteurs de la BD plongent encore davantage dans l’univers de l’héroïne à la cravate toujours impeccable. Leur imagination carbure à plein régime pour suivre les trépidantes aventures d’Adèle sur un format long.

Très présent dans l’oeuvre de M. Tan et Diane Le Feyer, à travers plusieurs albums de chansons, l’audio enrichit encore davantage l’univers anti-conformiste de Mortelle Adèle. Désormais, les enfants ont accès à la version audio du premier roman tiré de la série Mortelle Adèle (créée par Mr Tan et Miss Prickly), Mortel un jour, Mortel toujours. Cette fois-ci, Adèle invente une machine pour détecter les gens bizarres et mortels comme elle. Malheureusement, aucun de ses camarades ne réussit le test. Va-t-elle enfin trouver quelqu’un qui lui ressemble ? Pour cette version audio du roman, c’est à nouveau Audrey Pousséo qui prête sa voix à Adèle, comme lors des précédents enregistrements musicaux.

Cette histoire audio de Mortelle Adèle ravira les mordus de la série. Elle sera aussi l’occasion de découvrir l’univers de l’héroïne pour ceux qui ne la connaissent pas encore.

Pour vous procurer la version audio de Mortel un jour, mortel toujours à écouter sur Merlin au prix de 10,90€, rendez-vous sur la page dédiée de notre site.

Contenus audio